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Dissertation Albert Camus

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Par   •  8 Février 2020  •  Dissertation  •  1 225 Mots (5 Pages)  •  458 Vues

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Français : dissertation sous forme de controverse.

« Il y a dans les Hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser ». Cette phrase d’Albert Camus, philosophe et écrivain français, est souvent le sujet de nombreux débats. Certaines personnes affirment avec conviction et certitude que le débat ne devrait même pas exister tant la phrase est incontestable. Cependant, d’autres estiment que cette dernière n’est pas totalement juste et qu’il faut en débattre avec objectivité et professionnalisme. Nous allons dans ce texte analyser minutieusement cette citation et en ressortir les idées principales qui nous permettront d’avoir un avis assez objectif.

Premièrement, nous pouvons constater qu’actuellement, nous sommes beaucoup plus libres qu’avant. Aujourd’hui, toute personne vivant dans un pays démocratique se basant sur la Déclaration des Droits de l’Homme, quelle que soit son origine ou ethnie, a le droit de faire ce qu’elle veut sans que personne ne l’en empêche tout en restant dans la légalité. De plus, chaque citoyen est libre d’exprimer ce qu’il veut, de penser comme il veut, de croire ou ne pas croire. Sur base du film s’intitulant « L’Affaire Royale », grâce à des personnes comme Johann Struensee, médecin allemand, les citoyens font en sorte d’être le plus libre possible et de ne pas être soumis à un régime politique dictatorial. Grâce à son idéologie s’inspirant des idées des Lumières, Johann Struensee a su changer la politique et le monde d’auparavant qui fonctionnaient mal : il y avait trop d’inégalités et pas assez de liberté. D’une part, il va alors décider d’introduire un vaccin contre la variole qui sauvera des millions de gens pauvres qui n’auraient pas pu se soigner sans son aide, mais aussi des personnes riches. D’autre part, il va également instaurer plusieurs réformes qui favoriseront la révolution du peuple français en 1789 : l’abolition de la torture, qu’il estimait comme une très grande victoire pour un futur où la politique serait démocratique et donc où les accusés seront jugés par rapport à une loi, la fondation des orphelinats pour les enfants abandonnés, l’apparition de la liberté d’expression en supprimant la censure, .... Il va tout faire pour que chaque habitant soit sur le même pied d’égalité. Nous pouvons ainsi constater que les articles 3 et 5 de La Déclaration des Droits de l’Homme, qui sont respectivement : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » et « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », concordent parfaitement avec les idées du médecin allemand, et donc les idées des Lumières. Prenons exemple sur Voltaire, qui disait : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Il veut ainsi dire par cette phrase que même si nos idées sont divergentes et donc différentes, il est possible de débattre sur un sujet sans dénigrer ou insulter autrui. Ce qui prouve que Johann Struensee était une personne qui voulait le bien du peuple, en permettant à chacun de dire ce qu’il veut sans avoir peur des conséquences.


Pour continuer, l’esclavage a été et est toujours l’une des pires atrocités que l’homme ait créé. En effet, l’exploitation d’êtres humains est une chose tellement horrible qu’elle est aujourd’hui en toute logique très sévèrement punie. Les raisons de ces exploitations d’humains sont très simples : économique, politique, et socio-religieuse. Les occidentaux voulaient être les maîtres du monde, quitte à devenir des personnes abominables, voulaient être les plus riches, quitte à rendre une civilisation très pauvre et voulaient convertir tout le monde, quitte à éradiquer la culture des autres. Si nous nous référons au passé, on constate qu’auparavant, certaines personnes tiraient déjà la sonnette d’alarme comme par exemple les Lumières qui sont entre autres Voltaire, Rousseau, Montesquieu et Diderot. En ce qui concerne Montesquieu, son texte « De l’esclavage des nègres » est une magnificence tant il était excellemment bien travaillé. Si nous prenons un extrait pertinent comme celui-ci « Il est impossible que nous supposions que ces gens là (esclaves noirs) soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. » on constate que dans ce texte ironique, Montesquieu se moque des partisans de l’esclavagisme et estime que ce ne sont pas les noirs qui ne sont pas des hommes, mais plutôt ceux qui les exploitent qui ne sont pas chrétien car il est bien évidemment interdit dans le christianisme de réduire une personne à l’esclavage. On peut donc dire que d’après ce penseur, chaque homme a un droit égal au bonheur et à la dignité. Ensuite, pour parler de Voltaire, il écrit un conte philosophique au nom de « Candide ». En se basant sur les extraits suivants du chapitre 19 de « Candide » : «
Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais- tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? -- J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. -- Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? -- Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. », et : « Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible », on constate que Voltaire fait appel à la sensibilité de son héros pour critiquer les négociants et dénoncer l’esclavage et les conditions dans lesquelles les esclaves travaillaient. Il veut aussi faire comprendre aux gens qu’il y a domination du blanc sur le noir avec les mots comme « maître, seigneur » et par conséquent que les noirs sont moins bien traités que les animaux comme le dit si bien l’esclave : « Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. ». Nous pouvons ainsi confirmer que Voltaire et Montesquieu critiquent l’esclavagisme et voulaient changer la situation de l’époque qui était absolument scandaleuse.

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