Dissertation Sur une poésie de Camus
Recherche de Documents : Dissertation Sur une poésie de Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Lepoteamaxou • 10 Février 2014 • 534 Mots (3 Pages) • 680 Vues
Le commentaire de cet extrait se fera en 3 parties, concordantes avec le déroulement du texte :
I. L'injustice combattue (du début à "…que de choses à mépriser.")
II. Une victoire non définitive (de "Mais il savait cependant que…" à "…d'être des médecins.")
III. Un mal caché mais non anéanti (de "Écoutant, en effet, les cris d'allégresse…" à la fin de l'extrait)III. Un mal caché mais non anéanti (de "Écoutant, en effet, les cris d'allégresse…" à la fin de l'extrait)
Commentaire littéraire
I. L'injustice combattue
Dès le départ, le lecteur ressent le sentiment d'allégresse (cris, multicolores) mais il est associé à une idée de mort (cris qui pourraient être assimilés à des cris de souffrance, gerbes qui pourraient être des gerbes mortuaires...).
Pourtant Rieux ne participe pas car il veut témoigner : « ne pas être de ceux qui se taisent » -> « taisent » est en opposition avec les « cris ». Ainsi ceux qui crient au dehors sont ceux qui se taisent aux yeux de Rieux.
Rieux est donc un être à part : il a combattu l'injustice et veut faire connaître cette lutte de l'homme face à son destin. Il ne veut pas que soient oubliés les morts.
« il y a dans les hommes plus de choses, à admirer que de choses à mépriser » => l'homme n'est pas entièrement bon ni mauvais. Chaque homme est unique et chaque mort doit être respectée : cette idée constitue donc une base de la condition humaine pour Camus.
II. Une victoire non définitive
Cela est annoncé explicitement : « ne pouvait pas être celle de la victoire définitive ».
Albert Camus contredit donc l'allégresse du premier paragraphe et montre la fragilité de la victoire.
Le combat devra continuer : « devraient accomplir encore ».
« son arme inlassable » = la peste -> la peste ne cessera jamais.
Champ lexical du combat : victoire, arme.
=> Camus développe cet aspect de révolte, de « prise des armes » de la condition humaine.
Cette révolte est possible pour tous les humains (« tous les hommes »).
III. Un mal caché mais non anéanti
En réponse aux « cris » du début de l'extrait qui n'étaient pas qualifiés, Camus les décrit ici explicitement : « cris d'allégresse » => plus d'ambiguïté.
Rieux écoute une ville vivante, mais comme il l'a écouté quand elle était mourante.
Les cris « montaient de la ville » => donne l'impression que Rieux est extérieur à cette ville.
Opposition Rieux/foule : « il savait ce que cette foule
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