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Par   •  14 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 051 Mots (5 Pages)  •  2 686 Vues

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EXPOSE SUR L’ANTE-PEUPLE.

INTRODUCTION

        Au début des années 60, une bonne partie de l’Afrique retrouvait sa liberté politique mais le réveil aux lendemains de cette indépendance fut parfois difficile. Aussi dans la jeune littérature négro-africaine, de nombreux romans ou auteurs ont eu pour thème les mutations de la société africaine. Et partant de ce constat, il s’avère souvent que le rôle des intellectuels y est primordial du moment que ceux-ci ont acquis une conscience citoyenne dénonciatrice qui défend les droits et les libertés populaires. Leurs thèmes tournent autour de la condamnation des abus dont les Africains sont victimes et qui perturbent l’harmonie de leurs sociétés. C’est dans ce sillage  que s’inscrit L’Anté-peuple du Congolais Soni Labou Tansi, paru en 1983 aux éditions du Seuil. Ce roman, publié dans le contexte post-colonial se veut un instrument d’interpellation aux nouveaux régimes politiques africains souvent à tendance oppressive avec leurs peuples.  Et sous ce rapport, Soni Labou Tansi, en intellectuel acquis à la cause de son peuple, nous élabore ici une sordide histoire d’amour pour y incruster une critique d’une organisation sociale sous le joug d’un Etat révolutionnaire, liberticide et répressif. Nous nous proposons une démarche expositive de l’œuvre mais dans laquelle le rapport intellectuel - pouvoir est circonscrit et étudié selon une approche analytique. Nous présenterons d’abord..................

CONCLUSION

     Devant une nouvelle Afrique libérée mais parfois meurtrie par des abus de pouvoirs totalitaires, le rôle d’une élite intellectuelle s’avère plus que nécessaire. Celle-ci y a pour partition un rôle de premier plan, symbolisant le refus d’un peuple bâillonné et assujetti au silence. C’est ainsi qu’à travers L’Anté-peuple, Soni Labou Tansi est resté  une de fois de plus, constant dans sa démarche littéraire à savoir les thématiques de la corruption du pouvoir et la résistance. La trame du roman et l’aventure de son héros Dadou repose cependant, selon la confession de l’auteur lui-même, sur une histoire vraie, vécue. Le personnage du citoyen Dadou constitue une symbolique de la révolte face au musélment et à l’embastillement perpétrés par des gouvernants extrémistes et tortionnaires. Au demeurant, éveilleur des consciences et sentinelle  des libertés des masses laborieuses, tel doit être le sacerdoce de l’intellectuel, surtout en face d’un pouvoir qui contraint ou qui corrompt.  Sur le plan formel du roman, l’écriture de Labou Tansi s’apparente au style satirique moulé dans un langage démembré et une esthétique ant-naturaliste. Somme toute, il ne pourrait y avoir rien d’étonnant que la pertinence de ses thèmes ait proprement valu à L’Anté-peuple la consécration du Grand Prix Littéraire de l’Afrique noire. Et eu égard au sens de son combat, Soni Labou Tansi est entré dans la lignée des intellectuels avant-gardistes d’une nouvelle Afrique consciente et progressiste.

             

           

EXPOSE SUR AFRIKA BA’A

INTRODUCTION

       En ce début du XXIè siècle, plus de la moitié de la population mondiale se concentre dans les villes qui se multiplient, s’étendent, se diluent dans de vastes agglomérations ou même dans de véritables régions urbaines. Cela entraîne des changements importants de mode de vie, de mentalité et de comportement. En effet, la ville africaine est un espace complexe qui suscite beaucoup d’inquiétude et d’espérance. Elle se présente comme un lieu où les populations rurales fatiguées par le cours de la vie à la campagne, aspirent à y aller. Face à la détérioration de leurs conditions de vie, les villageois tombent sous le charme de la ville qui apparaît comme une aubaine. Mais en réalité, la ville semble souvent différer de cet espace de rêve. Le cadre urbain reflète l’image d’un monde de misère austère, impropre à l’épanouissement de l’homme. La vie citadine est rythmée par les maux que sont la pauvreté, le chômage, l’individualisme et devient alors une série de pièges. Ainsi, l’eldorado, jadis rêvé cède la place à un véritable espace de désillusion. Cette présentation de la ville est très présente dans la production romanesque de l’Afrique noire. Avec cette tendance, se sont illustrés de grands hommes comme l’écrivain camerounais Rémy Gilbert Médou MVOMO. Celui-ci dans Afrika ba’a, nous fait une peinture sans faille la ville africaine post-coloniale avec d’un côté une nouvelle bourgeoisie qui s’installe, et de l’autre une masse populaire qui se morfond dans la misère. Mais plus présent encore est ce proletariat urbain descendu des campagnes lointaines, triste victime de la ville que symbolise le héros Kambara dans son miséreux quartier de Hawa. Ainsi, après une présentation de l’auteur et de son œuvre, nous tenterons de cerner la représentation de la ville africaine en étudiant les citadins, et ensuite leurs espaces de prédilection.

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