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Corpus sur le théâtre au XVIIème siècle

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Par   •  9 Décembre 2017  •  Cours  •  681 Mots (3 Pages)  •  628 Vues

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Le théâtre au XVIIème siècle

        

Au XVIIème siècle, Molière écrit Le Misanthrope. Deux ans plus tard, Jean de La Fontaine écrivit LA GRENOUILLE QUI SE VEUT FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF. Tous les deux dénoncent la trop forte ambition des bourgeois face aux plus puissants.

Mais à partir de quel procédés Molière et La Fontaine dénoncent-ils le même défaut ?

Nous analyserons les deux textes pour enfin en distinguer les ressemblances et les différences.

Tout d’abord, dans le texte de Molière, on remarque qu’il y a un champ lexical autour du physique : « jeune » l.3 ; « dents belles » l.18 ; « bonne mine » l.17 ; « taille fort fine » l.18. Ces derniers sont souvent accompagnés par des adjectifs qualificatifs mélioratifs ou bien ces noms font partis d’un vocabulaire mélioratif.

On remarque une forte présence de la première personne du singulier. « Je » et « j’» l.1,3,5,6,8,11,21,17,23. On note la présence répétitive du pronom possessif « mon » l.1,5,9,7,19,20,21,23.

Le présent de l’indicatif est le temps dominant. « Vois » l.1, « sait » l.8 ; « crois » l.19

On peut lire que le niveau de langue est soutenu. « Parbleu » l.1 ; « idolâtre » l.13 ; « marquis » l.23.

Dans ce texte, on peut voir beaucoup de phrases longues. La plupart sont affirmatives et déclaratives.

On remarque qu’il y a des vers en alexandrins avec des rimes. On peut prendre l’exemple de la ligne 1 pour les alexandrins. Cela permet d’embellir le texte.

On constate la présence de la morale entre la ligne 20 et 24. Cette dernière donne une dimension didactique au texte.

Il y a une progression dans la scène : d’abord il y a l’exemple ( l.1 à l.19 ) puis il y a la morale.

De même, dans le texte de Jean de la Fontaine, on remarque qu’il y a un champ lexical autour du physique : « belle taille » l.2, « grosse » l.3, « grosseur » l.5.

Cette fois, l’auteur inclut un dialogue entre la grenouille et le bœuf. Ce dernier commence à la ligne 6 et se termine à la ligne 9. Il s’agit du discours indirect.

Le temps verbal est celui du passé simple de l’indicatif. « Vit » l.1, « sembla » l.2.

Le niveau de langue est courant. Il y a un mélange entre des phrases interrogatives (l.6) et déclarative (l.1).

On note la présence de vers avec des rimes. Par exemple avec la l.1 et 3 : « Une grenouille vit un bœuf

Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf »

Il y a une progression dans la scène : d’abord il y a l’exemple ( l.1 à l.10 ) puis il y a la morale ( l.11 à l.14 ). Cette dernière donne une dimension didactique au texte.

Jean de La Fontaine mélange l’utilisation d’alexandrins, d’octosyllabes et de décasyllabes. Nous pouvons prendre exemple respectivement sur la ligne 3, la ligne 2 et la ligne 5.

Enfin, on note des ressemblances entre les deux textes : ils utilisent les procédés des champs lexicaux tournés autour du physique.

On observe Il y a une progression dans les deux scènes : d’abord il y a l’exemple puis la morale.

On peut commenter la présence d’une morale à la fin des deux textes : cette dernière donne une dimension didactique au texte.

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