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Corpus de textes

Commentaire de texte : Corpus de textes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 028 Mots (5 Pages)  •  1 509 Vues

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Le corpus qui m’est proposé d’analyser est composé de trois textes, portant tous sur la question de l’homme dans le monde : un texte de Cyrano, auteur du fameux roman fantaisiste Les Etats et Empires du Soleil publié en 1662, suivit d’un extrait du conte philosophique ; Supplément au voyage de Bougainville parut en 1796 et écrit par Diderot, un philosophe des Lumières réputé pour avoir participé à l’Encyclopédie éditée de 1751 à 1772. Le troisième texte est un extrait de La controverse de Valladolid réalisée par Jean-Claude Carrière et parut en 1992. Nous montrerons que l’ensemble des textes de ce corpus a une critique commune, puis nous établirons les différentes stratégies argumentatives employées.

Dans ce corpus, nous pouvons tout d’abord distinguer deux groupes : les extraits de Cyrano et Carrière débattant sur la question « est-il homme ou race inférieure ? » d’un côté et le texte de Diderot qui tente de montrer son indignation face à l’esclavage et l’abus de pouvoir des « envahisseurs » de l’autre. Malgré la différence d’époques entre les œuvres, ils abordent tous le même sujet qui est le questionnement sur l’homme dans le monde.

Afin d’argumenter en défaveur de l’homme, tous les textes ont leurs techniques ; pour le texte de Cyrano, l’homme est ridiculisé à travers une numération de comparaisons: « secondement, en ce qu’il rit comme un fou ; troisièmement, en ce qu’il pleure comme un sot, quatrièmement en ce qu’il se mouche comme un vilain… » ( l.7-8). On remarque assez vite que comme le premier texte (texte A) , le dernier texte (texte C) critique la religion et les valeurs de l’homme avec une hyperbole du côté de Cyrano à la ligne 15 : « des animaux, il n’y a que l’homme seul dont l’âme soit assez noire pour s’adonner à la magie » et des exagérations du côté de Carrière : « Ils se peignent grossièrement le corps et adorent des idoles affreuses » (l.15) ; « ils changent très fréquemment de femmes, ce qui est un signe très vrai de sauvagerie » (l.19-20). Contrairement aux textes A et C, le texte B, lui, critique l’attitude des français, ce qui nous vaux le champ lexical de la violence : « enchaîner »(l.4) , « égorger »(l.4), « assujettir »(l.4), « funeste »(l.7), « sang »(l.16). A travers le vieillard, Diderot défend : l’innocence à la ligne 10 : « nous sommes innocents », le bonheur : « nous sommes heureux »(l.10) ainsi que la nature mentionnée à la ligne 11 : « nous suivons le pure instinct de la nature » et la liberté évoquée aux lignes 12 : « tout est à tous » et 16 : « Nous sommes libres ». A l’opposé du texte C qui enchaine les critiques « à voix plate », le texte B possède des questions oratoires de la ligne 19 à 33 : « Si un Otaïtien débarquait un jour sur vos côtes, et qu’il gravât sur une de vos pierres ou sur l’écorce d’un de vos arbres : Ce pays est aux habitants d’Otaïti, qu’en penserais-tu ? » […] « Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous n’avons pas su nous faire des besoins superflus ? » qui montrent l’assurance et la colère du vieillard. En rapprochant les textes B et C, nous pouvons constater que les arguments utilisés dans le second texte sont contraires à ceux du troisième. En effet, le texte dénonce l’ignorance et le retard technologique grâce à une énumération à la ligne 13 : «

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