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Commentaire de texte sur le discours contre la peine de mort BADINTER

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Par   •  19 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 069 Mots (5 Pages)  •  2 826 Vues

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FREYCHE                                                                                                     19/11/2020                      

Mattéo

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Commentaire de texte sur le discours de BADINTER

   Robert Badinter est un homme politique, juriste et essayiste français, il a été Garde des Sceaux et ministre de la justice de 1981 à 1986. Né le 30 mars 1928, il s’inscrit comme avocat au barreau de Paris en 1951. Il s’illustre principalement pour son combat contre la peine de mort après son affaire perdue, en 1972, pour la défense de Roger Bontems qui sera puni par la peine capitale. Badinter obtiendra la suppression en France de la peine de mort le 9 octobre 1981. Le 17 septembre 1981, il prononce à l’Assemblée Nationale un discours pour l’abolition de la peine de mort qui est le texte étudié. Dans ce texte Badinter évoque le thème du terrorisme qui est en lien direct avec le choix de laisser ou non la peine de mort en vigueur. Comment Robert Badinter arrive t-il à contrer et à remettre en cause l’argumentation des partisans de la peine de mort ? Pour répondre a cette question nous étudierons tout d’abord l’efficacité du discours de Badinter puis enfin les différents arguments de chaque camp.

   Dans un premier temps nous verrons l’efficacité même du discours avec les différentes volontés de Badinter.

   Tout d’abord, on observe une argumentation directe et autoritaire. Badinter revendique son opinion personnelle avec le pronom a l’attaque de la phrase « Je sais » (l.1). Il s’appuie sur un argument d’autorité et un exemple concret comme « l’Histoire » à la ligne 9, et « le terrible cri des fascistes de la Guerre d’Espagne » (l.23) pour convaincre fermement son auditoire. Il utilise l’adjectif comparatif « majeur » suivant le nom « problème » dès la première phrase afin de se positionner de façon directe sur le sujet. Sa grande éloquence et l’emploi de mots forts renforcent donc sa crédibilité.

   De plus, il remet en cause la vision des opposants sur le sujet a plusieurs reprises. Avec les noms « une sorte » et « une forme » (l.3) Badinter définit l’argument des opposants comme un argument fragile, qui n’a aucun sens. Il remet en cause l’argument adverse avec le conditionnel « protégerait » suivi de l’adverbe « éventuellement » (l.6).  Il rajoute de la distance avec son propos a la ligne 5 en utilisant une inversion du sujet au verbe penser : « pensent-ils ». L’adjectif démonstratif « Cet » (l.8) montre que les détracteurs de Badinter possèdent un seul et unique argument. L’expression « croire qu’on l’arrêtera avec la mort » (l.25) signifie bien qu’il remet en cause totalement la conception adverse.

 

   La structure même du discours est très organisée et accentue l’efficacité des paroles de Badinter. En effet, il consacre a peine 2 phrase à l’argument de ceux qui sont en faveur de la guillotine. Le reste du texte est une contre argumentation plus longue. Avec le parallélisme « s’il est un type de crime qui (…) c’est le » et « s’il est un type de femme ou d’homme que (…) c’est bien le », de la ligne 10 à 14, on remarque la précision et l’organisation des arguments de Badinter. Il déploie là une totale coordination entre ses volontés et ses paroles qui renforce l’efficacité du discours.

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