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Commentaire de texte "La princesse de Clèves", Mme de Lafayette

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Par   •  25 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 801 Mots (8 Pages)  •  815 Vues

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PENZA Alexia                                                                                                                                               1èreS1

Commentaire de texte

Texte 2: L’aveu de Madame de Clèves.

Remarques :

                « La tête appuyée sur ses mains, hors de lui-même, et il n’avait pas songé à relever sa femme » (l.11 à 12). Mme de Lafayette est un auteur du XVIIe siècle, née à Paris. C’est une femme de lettre française. Faisant partie du classicisme, ses œuvres sont, le plus souvent, des romans ou des nouvelles. Le classicisme est un mouvement culturel, qui se développe en France, et plus largement en Europe,  du XVIIe siècle au XVIIIe siècle. Il se définit par des critères qui dessinent un idéal et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection et de la raison. La Princesse de Clèves est un roman qualifié comme historique ou d’analyse. Mme de Lafayette faisant partie des salons littéraires, témoigne à travers de ce roman le rôle important que joue les femmes dans la littérature. De plus, ce livre montre un amour impossible, une rencontre fatale, des remords et de la douleur. L’histoire se passe à la cour de Valois, le personnage principal est Mademoiselle de Chartres. Elle se mari à M. de Clèves et devient donc Mme. de Clèves et, plus tard, elle tombe amoureuse de M. de Nemours. Dans cet extrait, Mme. de Clèves avoue sa passion à son mari afin d’éviter de le revoir. Comment cet extrait met-il en scène la douleur de ces personnages? Dans un premier temps on parlera de la mise en scène de la douleur dans le texte, puis de celle de Mme de Clèves pour finaliser avec la souffrance de M. de Clèves.

                

Ce texte présente une scène d’aveu. Quand on lit cette scène on ressent la douleur des deux personnages. L’auteur présente cette douleur sous forme théâtrale, « en se jetant à ses genoux » (l.1) et en utilisant des répétitions.

        Tout au long du texte, nous arrivons à ressentir cette douleur et cette tristesse grâce aux descriptions détaillées des actions de chaque personnage, ce qui nous donne l’impression de voir la scène (l.11 à 14). Et également grâce aux hyperboles « mourir de douleur » (l.13), « qu’il y a jamais eu de femme au monde » (l.18), ce qui présente le récit comme si nous étions présents et accentue la douleur ressentie par M. de Clèves. A la suite du dialogue de Mme de Clèves, nous pouvons constater la répétition du mot « la cour » (l.3 et 5). La princesse de Clèves ponctue l’idée que son arrivée à la cour est la racine du problème, même si plus tard dans le texte nous remarquons qu’elle s’en veut et qu’elle sait que c’est son amour pour M. de Nemours qui cause la douleur de son mari, « Vous me rendez malheureux par la plus grande marque de fidélité que jamais une femme ait donné à son mari » (l.30) .  

        En lisant le texte attentivement on peut remarquer la répétition du verbe « faire ». Ce verbe apparaît dans le dialogue des deux personnages. Cette répétition accentue le fait que les deux personnages se sentent coupable de la douleur de l’autre car ils croient avoir fait des actions nuisibles à leur relation ou qu’ils n’ont pas assez fait de choses l’un pour l’autre. Mais, cette répétition, montre surtout à quel point cette douleur est réciproque car les personnages ne s’en veulent pas entre eux, mais ils s’en veulent à eux-mêmes. Un jeu des points de vue est mis en place tout au long du texte. Au début du texte, le narrateur est Mme. de Clèves, il s’agit donc un narrateur homodiégétique ce qui nous met dans la peau du personnage car celui-ci raconte son ressenti face à la situation. A la suite du récit on remarque un changement de narrateur, c’est une simple voix parle des personnages à la troisième personne du singulier aux lignes 11 à 14, cette fois-ci nous voyons la scène, on est externe au récit. Lors du discours de M. de Clèves le narrateur n’est donc plus Mme. de Clèves mais il reste toujours homodiégétique. Cet échange de point de vue accentue l’effet de mise en scène théâtrale et nous met d’avantage dans la peau des personnages, on arrive à ressentir tous leurs sentiments.

                Dès le début du texte on retrouve cette douleur. La première personne concernée est Mme de Clèves.  Pendant tout un paragraphe une mise en scène de la douleur est présentée.

Lors de la lecture du dialogue de Mme de Clèves, on constate que celle-ci utilise beaucoup de répétition, comme par exemple le verbe « conduire » (l.6), « conduite » (l.2), « conduisez-moi » (l.10) ainsi que la répétition de « me » aux lignes 5, 6 et 7. Ces répétitions appuient la douleur de Mme de Clèves car, ces mots, montre qu’elle se sent perdue et qu’elle attend en quelque sorte que M. de Clèves la conduise ou la guide vers un choix. La répétition de « me » accentue surtout ce sentiment de culpabilité face à son aveu. Mme. de Clèves veut également convaincre son mari que cet aveu est sa plus grande marque d’affection en vers lui et non pas une marque de faiblesse. Elle essaye peut être de le convaincre pour se convaincre elle-même qu’elle ne fait rien de mal. Elle reporte ceci grâce à la répétition de « jamais » aux lignes 4, 8 et 10.

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