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Comment la poésie moderne réinvente-elle le langage?

Commentaire de texte : Comment la poésie moderne réinvente-elle le langage?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  1 214 Mots (5 Pages)  •  1 414 Vues

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Fiche analytique SQ I : Comment la poésie moderne réinvente-elle le langage ?

1) Introduction

Victor Hugo (1802-1885) était un poète, dramaturge et aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé français. Il doit s’exiler après le coup d’état de Napoléon III en 1851. Il est aussi accablé par la mort de sa fille. Ce sera pour lui une grande source d’inspiration. En 1885, il écrit le recueil Les Contemplations, où il y expose toutes ses pensées les plus funestes. Le texte que nous retiendrons plus particulièrement est « Ce que dit la bouche d’ombre ». L’auteur y décrit un monde où la Mort est omniprésente et où l’Homme est perdu entre la Vie et les ténèbres.

2) Problématique et plan détaillé

En quoi ces vers révèlent-ils une vision du monde et de la création ?

I. Une prosopopée énigmatique

a) Une rencontre insolite et inquiétante

- Articles définies dans références antérieurs

« Le Spectre / L’être »  pers inconnu et pourtant familier à l’auteur  mystère pour le lecteur.

- Prosopopée de la mort

« Le spectre m’attendait »  humanise la mort : déroutant. Souligne lien entre l’auteur et la mort.

- Champs lexical de la mort : « gouffre universelle / être sombre / spectre »  ambiance sombre, inquiétante.

- Rythme v1,2,3 : 12/12/12  longueur des vers illustre l’errance évoqué : « j’errais ».

- Temps verbaux  passage du présent de vérité générale à l’imparfait (descente, j’errais, se prolonge, m’attendait)  Irruption brutale et soudaine dans un paysage morne.

- Registre fantastique : « dans sa main qui grandit »  augmente l’aspect menaçant de la scène : face à cet être supérieur surgit de nulle part, le poète n’a pas le choix.

Le poète est appelé par le spectre pour contempler le monde à ses côtés, et recevoir une « leçon » sur son fonctionnement.

b) Un monologue didactique

- Discours de l’être structuré et de type déductif

- Tout le discours est relancé par des questions oratoires anaphoriques : « Crois-tu ? » qui semblent autant de démentis à l’ignorance et aux fausses interprétations de l’homme sur le monde créé. Le poète est aussi apostrophé en tant que représentant de l’humanité ignorante : « Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi ».

- Multiplication des verbes parole « sonner la foret / rugir gémit ou chante / parle balbutie bégayer » « éternel murmure / voix / joueur de flute / vapeur de bruit / parole »

 Illustration que tous chantent, que tout vit.

- Champs lexical dialogue : « un grand dialogue / parole / quand elle parle à Dieu »

+ « Dieu n’a pas fait un bruit dans y mêler le verbe »

 Dieu et la nature ont ensemble un dialogue perpétuel.

- Métaphores : « l’abime est un prêtre et l’ombre est un poète »  l’obscurité n’est plus une menace, mais une promesse.  La Bouche d’Ombre délivre au poète un message d’espoir.

II. Le dessein de Dieu et le mystère de la mort et de la vie

a) Le chant du monde

- Verbes de parole et d’expression  chant du monde : « sonner la forêt, rugir, gémit ou chante, parle, balbutie, bégayer, tout dit quelque chose »

- Allitérations en r : « l’orage, le torrent roulant de noirs limons »

En s : « sa rumeur des frissons du Lys et de la rose »

En

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