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Biographie de Beaumarchais

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Par   •  3 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  2 990 Mots (12 Pages)  •  443 Vues

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Pierre augustin Caron est né le 24 janvier 1732 d’un père horloger, il meurt le 18 mai 1799. Seul garçon de sa fratrie, il vivra une enfance heureuse à Paris au côté de son père qui lui apprend le métier dès son plus jeune âge. Qualifié d’élevé intelligent et ouvert d’esprit a l’école, il va pourtant quitter l’école a 13 ans pour devenir apprenti horloger auprès de son père. En 1753, Pierre augustin commence sa carrière d'horloger et a l’âge de 21 ans il invente la montre à échappement. Ce métier l’amènera à Versailles, ou il va côtoyer le roi Louis XV et deviendra maitre horloger de la cour. Puis il abandonne le métier et se marie le 27 novembre 1756 avec une veuve fortunée appelée Madeleine Catherine Aubertin, il adopte le nom de Beaumarchais en 1757 en référence aux terres de son épouse.  Seulement celle-ci décède brusquement 1 ans après leurs mariages, suite à cela Beaumarchais sera accusé de nombreux scandales qui vont rythmer sa vie. Le parcours professionnel de Pierre augustin est très animé, il sera musicien, homme d’affaire, agent secret, puis s’essaie au théâtre et en 1768 il se remarie avec madame Levêque, une femme riche. Durant cette période Beaumarchais écrit des drames comme « Eugénie » cependant sa femme meurt en 1770, il sera accusé de détournement d’héritage il rentre en procès et sera entrainée dans l’affaire Goëzmann. Beaumarchais débute sa carrière dans la littérature en février 1775, il sortira sa première œuvre intitulée « Barbier de Séville » mais jugé trop longue elle connait un succès triomphal lors de la deuxième représentation qui a lieu le 26 février. Il écrit en 1778, « Le mariage de figaro » qui est la suite de sa première œuvre issue d’une trilogie avec « La mère coupable ». Cette œuvre marquera sa carrière car elle connaîtra un grand succès a l’époque malgré l’interdiction du roi sur la présentation de la pièce. « Le mariage de figaro » est une comédie pleine de gaité et de rebondissements, , Beaumarchais reprend un personnage du Barbier de Séville c’est Figaro. C’est une pièce du siècle des lumières qui a était écrite en 1778 mais jouée pour la première fois en 1784. Cette pièce est une critique de la politique et de la justice, des privilèges de l’ancien régime, cela va causer plusieurs fois sa censure ce qui illustre l’esprit des lumières. Le mariage de figaro met en évidence un valet (Figaro) au service du comte, qui prépare son mariage avec une camériste (Suzanne), mais le comte fait des avances à Suzanne alors qu’il est marié. La nouvelle se répand très rapidement et figaro ainsi que la femme du comte décident de se venger auprès du comte, en le ridiculisant. L’extrait que nous étudierons est la scène 5 de l’acte 3, il se situe au milieu de la pièce. Dans les scènes qui précède cette extrait le comte se demande lors d’un monologue si Figaro sait qu’il a fait des avances à Suzanne et exprime ses intentions envers celui-ci. Mais Figaro surprend le comte dans son monologue, le comte le remarque et un dialogue commence.  Dans cette extrait Figaro et le comte s’oppose à propos de Suzanne et chacun cherche à duper l’autre. Un duel verbal a lieu et la relation valet/maitre s’inverse, de plus l’enjeu devient politique a plusieurs reprises. Cet extrait est rythmé par de nombreux apartés. Nous pouvons nous posée la question, quelle relation est présente dans cette scène entre le valet et le maitre ?  Dans un premier temps nous allons aborder la relation entre le comte et figaro, pour dans un second temps nous allons évoquer la satire politique et social.

  Figaro et le comte tente chacun de manipuler l’autre lors d’un duel verbal, avec le public comme arbitre de plus on remarque aussi le rappel d’une ancienne complicité et un jeu réciproque.                                                                                                                                            L’extrait commence par deux apartés du comte « à part : Il veut venir à Londres ; elle n’a pas parlé. » et de Figaro « à part : Il croit que je ne sais rien ; travaillons-le un peu dans son genre. » ligne 1 et 2, le public est confiant de savoir ce que pense les personnages et d’être dans la confidence. Le fait que figaro ne sache pas ce que le comte pense mais que le public sache, Beaumarchais établie ici une relation de confiance entre les personnages et le public. Le public est comme un troisième personnage dans cette scène, la rivalité qui oppose Figaro et le comte condamne les spectateurs à justement préférer un personnage par rapport a l’autre et crée comme un effet de guerre, on observe qui sera le vainqueur. D’autres apartés sont présents dans la suite de la scène, pour continuer à solliciter le public dans ce conflit dramatique, celle-ci sont plutôt comiques et sont annoncés par la didascalie « à part » (ligne 20,21). Rappelons que figaro sait tout du stratagème que le comte a prévu, il a tout entendu les dernières phrases lors du monologue du comte ou celui-ci exprimer son intention de savoir si figaro était au courant qu’il courtisait Suzanne (future épouse de figaro) et donc soit de l’envoyer en Angleterre s’il ne le sait pas, soit de lui faire épouser Marceline (femme de charge). Figaro tente de ne pas montrer qu’il le sait en répondant avec aux questions du comte de manière vaste et essaye de gagner du temps comme par exemple ligne 4 « Ma foi, Monseigneur, vous le savez mieux que moi », on peut le qualifier de personnage très malin quant au comte il ne se doute pas que figaro sait son stratagème. Ainsi on remarque une supériorité de figaro.                                                                                                                                                                     L’évocation d’une ancienne complicité est observée dans cette scène par le comte, ligne 7 « Autrefois tu me disais tout » ? Le comte est nostalgique de leurs passé commun (le Barbier de Séville), il évoque une complicité perdue. Figaro lui aussi fait allusion au passé avec les anciens services qu’il a fait pour le comte, ligne 11 « Combien me donnâtes-vous ? », on peut remarquer que chacun doute de la loyauté de l’autre. De plus le comte partage ses questions par rapport a sa femme a figaro, comme un confident « Quel motif avait la comtesse pour me jouer un pareil tour ? » (Ligne 3) cela peut paraitre surprenant mais figaro lui répond qu’il n’a eu que ce qu’il mérité. Beaumarchais parait vouloir garder du respect entre le valet et le maitre malgré la supériorité de figaro qui domine le comte.                                                                                                                                                                          Dans cette extrait le duel verbal est réthorique, figaro et le comte s’oppose de manière égale seulement l’intelligence et la russe font la différence entre ces deux personnages, une volonté d’humilier le comte donc le maitre par Beaumarchais peut-être observer car Figaro est plus malin et plus subtil que le comte. Un réel duel a lieu, au début, les deux personnages s’opposent mais calmement puis figaro devient plus agressif ligne 21 « à mon tour maintenant », figaro arrive retourner contre le comte son propre stratagème. Le dialogue peut ressembler à un combat, les personnages se répondent chacun de manière successif et offensive comme ligne 14 « Pourquoi faut-il qu’il y’ait toujours du louche en ce que tu fais ? », a chaque attaque du comte figaro sait quoi répondre. On remarque que figaro a réponse a tout, même lorsque le comte l’accuse de corruption avec la comtesse sous forme d’antiphrase il parvient à retourner la situation en l’accusant d’hypocrite (ligne 10,11). Rien ne déstabilise Figaro, il ne peut sortir que vainqueur de ce combat qui l’oppose au comte. On peut remarquer que figaro utilise des parallélismes (ligne 8,9) ce qui accentue sa défense.                                                                                                                                                        Beaumarchais à travers ce personnage et à travers ce combat arrive à faire la satire politique et social car figaro avait le choix entre soit se dénigrer et avouer qu’il n’a pas les capacités de faire une carrière politique ou soit de dénigrer la politique pour exprimer son refus d’aller à Londres et ne pas avouer qu’il était au courant. Bien évidemment la russe a été de dénigrer la politique.

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