Biographie De Beaumarchais

Né le 26 avril 1698 à Lizy-sur-Ourcq, André Charles Caron, maître horloger à Paris , à la vue des passants dans une cage vitrée (comme d'ailleurs tous les orfèvres qui ne protestant tout comme le père de Jean-Jacques Rousseau, épouse Marie-Louise qui lui donna dix enfants dont Pierre Augustin, arrivé le septième le 24 janvier 1732.

Pierre Augustin deviendra horloger comme son père, rue Saint-Denis, avec obligation de travailler devaient pas utiliser des métaux précieux). Il s'intéresse au rouage des montres et invente à l'âge de 21 ans l'échappement de pendule qu'il dépose à l'Académie royale des Sciences. Invention qui lui sera volée par le sieur Jean-André Lepaute, illustre confrère puisqu'il est horloger du roi. Premier procès, premier jugement, première victoire de l'auteur. En 1755, il reçoit la charge de contrôleur clerc d'office (service de la table du roi l'épée au côté). A 24 ans, il épouse Madeleine Catherine Aubertin, veuve Fanquet, qui a 10 ans de plus que lui. Il étrenne le nom de Beaumarchais, grâce à un petit fief qui appartenait à sa femme, disons plutôt une maison de campagne qui portait le nom de son précédent propriétaire Beaumarchet (issu sans doute de Bois Marchais). Sa femme expire moins d'un an après ce mariage, le 29 septembre 1757, de la fièvre. Pierre Augustin Caron de Beaumarchais exerce la fonction de maître de musique, de professeur de harpe auprès des quatre filles du roi Louis XV et Marie Leszcynska, Adélaïde, Victoire, Sophie et Louise. Il a donc ses entrées dans les appartements royaux, comme domestique, comme gentilhomme. Il fera ensuite la connaissance de Pâris-Duverney qui a déjà 75 ans... Directeur général des vivres pour les troupes, ce dernier conçoit le projet de fonder une Ecole royale militaire. Pâris-Duverney constitue à Pierre Augustin une rente viagère de 6000 livres et l'associe à ses affaires financières. Beaumarchais achète ensuite un brevet de secrétaire du roi (office appelé la « savonnette à vilain ») qui consiste à signer les lettres du roi et qui procure la noblesse au premier degré. En 1763, il achète la charge de lieutenant général des chasses de la Varenne du Louvre. Il s'installe rue de Condé à Paris, avec son père et ses deux sœurs, Julie et Tonton. Il rencontre Pauline le Breton, une jeune créole de 17 ans. Beaumarchais, âgé alors de 31 ans, est chargé d'aller à Madrid afin d'obtenir de l'Espagne la concession de la Louisiane et la fourniture d'esclaves noirs aux colonies, ce qui lui permet par la suite de régler des affaires familiales assez scabreuses (affaire Clavijo). Il rompt en 1765 avec Pauline... On connaît sa célèbre phrase : « Toute femme vaut un hommage, bien peu sont dignes d'un regret ». Il épousera ensuite une poitrinaire, Geneviève Madeleine Wattebled (en 1768) qui lui donna un garçon (prénommé Augustin, comme il se doit) et 8 mois plus tard, une fille, Aimable-Eugénie. En 1770, il perd successivement sa fille, sa deuxième femme et son fils. Contrairement aux ragots colportés par ses ennemis, Beaumarchais n'a tiré aucun bénéfice du décès de ses deux premières femmes. Suit alors un interminable procès après le décès de Duverney contre le comte de La Blache... et le 3 janvier 1773, le Théâtre-Français reçoit « le Barbier de Séville ou la Précaution inutile

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