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Commentaire: A Une Passante - Baudelaire.

Dissertation : Commentaire: A Une Passante - Baudelaire.. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2015  •  1 082 Mots (5 Pages)  •  3 114 Vues

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Introduction :

Nous sommes ici au milieu du XIXème siècle, lorsque deux courants (le romantisme et le symbolisme) se croisent. Charles Baudelaire est un poète emblématique de cette époque-ci. Son œuvre est difficilement classable. En effet, nous pouvons y retrouver une influence du romantisme, mais aussi une touche de symbolisme, mouvement parnassien1. Baudelaire est enfaite le premier poète moderne qui a su rompre avec la thématique traditionnelle (idéalisation de l’amour la nature etc.). Le poème : A une passante, est un sonnet parut le 15 octobre 1860, dans ‘’L’artiste’’. Puis, en 1861, il figura dans la seconde édition des ‘’Fleurs du mal’’(le seul recueil de vers publié par Baudelaire), dans la partie intitulée Tableaux parisiens, où il occupait la quatre-vingt-troisième place. Ce poème est un portrait dédié à une femme. C’est également l’histoire d’une rencontre romanesque et amoureuse. Le sujet est donc classique, bien que la forme soit détournée.

Problématique : Que représente cette rencontre pour Baudelaire ?

Analyse suivie :

Premier quatrain : Au premier vers, nous avons une description du cadre, du lieu : la rue et la ville (ce qui est un cadre moderne. On voit alors que ce poème s’inscrit d’amblée dans le décor des Tableaux parisiens. Il y a également une hypallage, puisque ce sont les personnes qui parlent et non la rue. Le verbe est à la fin. Le poète est au centre du vers comme au centre de la rue. On a un hiatus (deux voyelles appartenant à des syllabes différentes se touchent). Les termes « assourdissante » et «hurlait » sont très péjoratifs et veulent nous montrer qu’il y a une cacophonie urbaine dans les rues. La ville est ainsi présentée comme un milieu hostile. Le poète ne s’y sent pas alaise. On a un point à la fin du premier vers ce qui signifie que la description est terminée. Le poète raconte sa rencontre. Il emploie alors le passé simple (temps du récit). Avec la gradation présente au vers 2, le poète créé un effet d’attente, puisque l’on ne sait qu’au troisième vers qu’il s’agit d’une femme. De plus, cette gradation cite des qualificatifs se référant à la douleur. La femme est alors associée à la douleur. Entre les vers 3 et 4, on a enjambement. Il y a également une deuxième hypallage au vers 3 : « main fastueuse ». Ce n’est pas seulement la main qui est fastueuse mais la femme. Nous avons au dernier vers une harmonie imitative grâce à une allitération du son « s ». Celui-ci mime le sens du vers (sous le vent). Il y a un « ; » entre les deux quatrains. Cet enjambement suggère l’idée d’expansion et d’harmonie. Le portrait de la femme s’étend.

Deuxième quatrain : Le terme « jambe de statue » est une autre démonstration de ce qu’elle la beauté idéale selon Voltaire. Au vers 6, le poète parle de lui. Le pronom « Moi » est un pronom tonic, qui est repris par le « je » afin d’insister. On a alors une emphase. Le poète est « crispé » et « extravagant ». Il est original, et se démarque de la foule. La vue de la femme mystérieuse le paralyse. Seul lui se démarque de la foule. « buvais dans son œil» est une métaphore, son regard et intense. C’est également une métonymie, puisqu’il regard dans son regard et non dans un seul de ses

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