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Analyse linéaire "l'huitre" - Le Parti pris des choses

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Par   •  26 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 212 Mots (5 Pages)  •  11 145 Vues

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Analyse linéaire de l’huitre

Introduction

Le Parti pris des choses est le premier recueil de Ponge, il a été publié en 1942, il possède 32 poèmes en prose. Dans ce recueil, le poète décrit des objets banals, quotidiens.

« L’huitre » est le 10ème poème du recueil avec 3 paragraphe de plus en plus cours qui décrit l’huitre.

« Lecture à voix haute »

Le poème forme un paragraphe serré, clos, sans blanc typographique (sans espace entre les lignes)

L’article défini huitre est un titre simple

La première strophe décrit extérieurement l’apparence de l’huitre.

Au début de la première phrase, la virgule après l’huitre met en valeur l’objet de la description, une pause rythmique, tout comme la pause poétique que constitue ce poème. Jusqu’à « unie », Ponge compare de plus en plus péjorativement l’huitre à un galet qui n’est pas réputé pour sa beauté, l’adjectif moyen renforce cette idée. Il insiste aussi sur la taille « petite, médiocre, insignifiante, et la banalité de l’huitre. Les comparatifs « d‘une apparence plus rugueuse » et « d’une couleur moins unie » renforcent l’aspect repoussant de l’huitre, qui la dévalorise par rapport au galet qui est lui-même médiocre et peu esthétique.

Les assonances en [en] ; [eu] ; [in] qui sont des son assez discordants et qui accentue le côté désagréable de l’huitre. L’hyperbole « brillamment blanchâtre » qui est également oxymore car il y a une association avec l’adverbe mélioratif

« Brillamment » et de l’adjectif péjoratif « blanchâtre » qui suggère une couleur disharmonieuse, désagréable à regarder.

La 2ème phrase commence par une métaphore, car l’huitre est comparée à un monde entier, il y a aussi une antithèse entre monde et galet, cette métaphore est un peu hyperbolique. Ponge transfigure l’huitre et invite le lecteur à exploré cette aliment a travers ce poème. Il y a des termes péjoratifs avec l’association de « l’adv opiniâtrement et l’adj clos », paradoxalement ces 2 termes péjoratifs accordent une puissance à l’huitre, qui lui confère du caractère, une présence, qui insiste sur sa résistance. Il y une antithèse entre clos et ouvrir qui valorise l’huitre et la rend particulièrement intéressante, voire intrigante.

Ponge utilise le pronom indéfini « on » première apparition humaine dans ce texte, comme si l’homme pouvait s’introduire à l’intérieur de l’huitre, le on représente la main de l’homme. Il y a une énumération de verbe « tenir », « se servir », « s’y reprendre » c’est une succession de geste infligé à l’huitre par le « on », la main humaine est une impression d’insistance et de violence. Le complément circonstancielle de Lieu « au creux d’un torchon » à travers les adjs qualificatifs péjoratifs « ébréché et peu franc » + le cc de manière « à plusieurs fois » donne une impression d’une attaque violente et une impression d’une manœuvre périlleuse.

Il y a aussi des allitérations en [r] et en [t] qui accentuent l’impression de violence infligé à l’huitre, le lexique de la violence « coupent », « cassent » qui s’ajoute à « l’ouvrir » et « couteau » de la phrase précédente, cela confirme la difficulté d’entre dans le monde de l’huitre qui donne une impression d’une lutte acharnée entre l’huitre et l’homme. La métaphore hyperbolique « travail » et l’adj péjoratif « grossier » renforce l’aspect puissant de l’huitre impénétrable. A la fin de cette strophe, il y a une succession de métaphore, la métaphore « enveloppe » souligne la délicatesse de l’huitre, la métaphore géométrique

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