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Analyse Extrait - Scène du bus, Incendies, Wadji Mouawad

Commentaire de texte : Analyse Extrait - Scène du bus, Incendies, Wadji Mouawad. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  939 Mots (4 Pages)  •  1 924 Vues

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Texte 11 : 3e texte Wadji Mouawad « Incendies », scène du bus ( scène 19) 2003,

Présentation : « Incendies » est une pièce de théâtre écrite par Wadji Mouwad en 2003. C’est une tétralogie nommée « Le Sang des promesses», le volume précédent est « Littoral » en 1997, puis les deux volumes suivants sont « Forêts » et « Ciels » parus en 2006 et 2009 respectivement. Dans les 4 pièces indépendantes entres elles, les personnages sont forcés à partir de chez eux pour retrouver leur lieu de naissance, comme dans « Incendies » où Simon et Jeanne, doivent découvrir leurs origines dans le pays de Nawal, leur mère. Nawal est né au  Liban durant la guerre (1975-1990) comme l’auteur Wadji Mouawad l’a vécue jusqu’à ses 8 ans où il part en France. Le titre est réfléchi, Incendies, signifiant un grand feu causant des dégâts mais aussi un conflit armé.

Résumé :  Les jumeaux Simon et Jeanne sont dans le bureau du notaire Hermile Lebel pour signer le testament auquel Simon est opposé. Un bus s’arrête devant le bureau, Hermile raconte donc la phobie de leur mère Nawal, lorsqu’un bus rempli de civils a été brûlé et mitraillé devant elle, juste après qu’elle se soit enfuie du bus.

Idées/Thèmes : Terreur, traumatisme, sang[pic 1]

Plan + Problématique :   Pourquoi les deux époques se croisent-elles ? Que dénonce Nawal ? En quoi ce texte est-il pathétique ?

I)La succession de deux récits du même événement  

  1. Deux récits différents mais semblables

-Nawal donne plus de détails, plus de sentiments qu’Hermile : elle vient de vivre la scène, est traumatisée, elle utilise donc la focalisation interne.

  • récit d’hermile se déroule vite, beaucoup d’énumérations (ligne 15 ) il n’y a pas d’émotions. Son récit est éliptique, il se focalise sur l’essentiel.

-Sons de mitraillettes remplacés par des marteaux-piqueurs dans le bureau du notaire

  • dans les deux récits, les hommes sont anonymes, pronoms personnels « ils »

b) Un traumatisme pour Nawal

  • Au début de son récit, elle se situe aux côtés des victimes « nous ont arrosés » ligne 21, puis finit du côté des meurtriers avec cette phrase forte « je suis comme vous » ligne 22
  • Elle utilise beaucoup de citations et d’exclamations. Les citations sont donc au discours direct, « je ne suis pas du camp »ligne 22, le récit est plus vivant.
  • il y a de nombreuses virgules, cela accentue le rythme du récit, montrant le côté haletant de ce qu’elle a vécu; le lecteur est emporté dans les émotions de Nawal.

II)Une vision de l’horreur

a)Un récit saisissant

-Les didascalies rendent le récit saisissant, en donnant une dimension visuelle et auditive. Elles permettent une description auditive : « bruits de marteaux-piqueurs », le spectateur est entrainé dans la scène.

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