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A une passante de Charles Baudelaire

Commentaire de texte : A une passante de Charles Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  599 Mots (3 Pages)  •  798 Vues

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LA “A une passante” de Charles Baudelaire

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A une passante est un sonnet issu de la partie Tableaux parisiens des Fleurs du mal qui est un recueil de poème rédigé par Charles Baudelaire. Ce poème raconte la rencontre entre Baudelaire et une femme dans une rue.

A travers ce poème, de quelle manière notre poète oppose-t-il le spleen à l’idéal, notamment avec cette femme rencontrée qui représente ici l’idéal de la beauté selon Baudelaire mais aussi le comportement très spécifique du poète lors de cette rencontre très furtive.

Tout d’abord, le poète nous décrit la “passante” en plusieurs étapes successives, notamment sa silhouette “ Longue, mince”, puis sa main “ d’une main fastueuse” et enfin sa jambe, “sa jambe de statue” . Le poète utilise même une métaphore pour qualifier ses yeux de “ciel livide où germe l’ouragan”.

On nous décrit cette femme comme étant gracieuse, agile, noble mais selon Baudelaire, elle possède aussi une démarche très spécifique avec de multiples actions “ passa” “soulevant” , “ balançant” ce qui semble satisfaire notre poète.

Ensuite, on observe aussi un cadre assez péjoratif dans lequel se situent le poète et cette femme. En effet, les deux protagonistes se rencontrent dans “une rue assourdissante” située dans la ville de Paris comme nous l’indique le nom de la partie Les Tableaux parisiens , Paris étant une ville bruyante et parfois désagréable. La personnification “la rue (...) hurlait” de la rue renforce cette idée ainsi que l’utilisation de l’adjectif “assourdissante”. La rencontre avec la passante diminue voir contraste avec l’idée de mal-être au sein de cette rue.

De plus, Baudelaire paraît fasciné par cette femme avec notamment l’impression de coup de foudre ressentie par le poète. Il devient “crispé”, synonyme de son envoûtement à l’égard de la passante, mais on observe que le poète ne réalise qu’un seule action, “Moi, je buvais” ce qui renforce son incapacité à réagir à ce qu’il se déroule au moment même.

Cependant, Baudelaire exprime aussi cette rencontre d’une violence très inattendue, avec notamment l’utilisation de deux personnifications, “la douceur qui fascine” et “le plaisir qui tue”. Le poète utilise aussi une hyperbole en expliquant que “le regard m’a fait soudainement renaître” exprimant ainsi une exagération. Baudelaire contraste la douceur mais aussi la douleur ressentie avec l’antithèse “plaisir” “qui tue”.

Enfin, Baudelaire décrit ce moment comme court, rapide et bref “Un éclair... puis la nuit!” et aussi comme surprenant “soudainement” ce qui rappelle au poète que les bons moments sont souvent de courtes durées et très inattendus. Notre protagoniste paraît comme sans espoir pour revoit cette femme “trop tard” “jamais peut être”.

Le poète ressent donc plusieurs sensations en peu de temps durant cette rencontre notamment la crispation, l’euphorie et la tristesse.

Pour conclure, Baudelaire

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