Lecture linéaire, incipit, les liaisons dangereuses, Laclos
Fiche : Lecture linéaire, incipit, les liaisons dangereuses, Laclos. Recherche parmi 303 000+ dissertationsPar ptifrui • 22 Mai 2017 • Fiche • 908 Mots (4 Pages) • 1 804 Vues
Lecture linéaire - les Liaisons Dangereuses, Laclos, 1ère lettre
| 0 | Cécile Volanges à Sophie Carnay | On découvre d’emblée l’identité du personnage et la destinataire. Marque du style épistolaire. | 
| 1 | Ma bonne amie | Marque d’affection, on découvre une relation amicale entre Cécile et Sophie | 
| 1/2 | Bonnets, pompons | Objets qui nous situent dans le temps : mode du XVIIIe. | 
| 1/2 | Tu vois, […] que les bonnets et les pompons ne prennent pas tout mon temps | Laisse penser que la jeune fille a fait face à un changement d’environnement. | 
| 2 | Il m’en restera toujours pour toi | Nouvelle marque d’affection, tutoiement. Ce sont de jeunes amies. | 
| 3 | Parures | Marque du XVIIIe | 
| 3-4 | J’ai pourtant vu plus de parures dans cette seule journée que dans les quatre ans que nous avons passés ensemble. | Le milieu mondain est son nouveau milieu de vie. On peut comprendre ici qu’elle a passé plusieurs années dans un couvent en compagnie de Sophie. | 
| 4-6 | La superbe Tanville aura plus de chagrin à ma première visite, qu’elle n’a cru nous en faire toutes les fois qu’elle est venue nous voir dans son in fiocchi | Ironie de la jeune fille : elle ne l’aime pas beaucoup, elle est jalouse d’elle. | 
| 5 | A ma première visite | Elle a un lien assez fort avec ce lieu puisqu’elle insinue qu’elle va le visiter plusieurs fois | 
| 6 | Maman (l. 6, 10, 17, 21, 24, 31, 48 et 49) | Répétition de ce terme affectif : caractère enfantin de Cécile. | 
| 7 | Maman m’a consultée sur tout, et elle me traite beaucoup moins en pensionnaire que par le passé. | Fierté d’être considérée comme une adulte, elle se vante | 
| 8 | J’ai ; à moi ; dont je dispose | A moi : forme emphatique Personnage superficiel, fier de posséder des choses | 
| 8 | J’ai une femme de chambre à moi ; j’ai une chambre et un cabinet dont je dispose, et je t’écris à un secrétaire très joli dont on m’a remis la clef. | Met au même niveau l’humain et l’objet avec femme de chambre/chambre. Elle est superficielle et égocentrique | 
| 9 | Possède une chambre, un secrétaire, un cabinet | Informations sur son train de vie | 
| 9 | Très joli | Vocabulaire simpliste - enfantin | 
| 10 | Un cabinet où je peux enfermer tout ce que je veux | Elle possède de l’intimité et un coin secret | 
| 10-13 | Maman m’a dit que je la verrais tous les jours à son lever ; qu’il suffisait que je fusse coiffée pour dîner […] et qu’alors elle me dirait chaque jour l’heure où je devrais l’aller joindre l’après-midi. | Informations sur son train de vie, ses obligations. | 
| 13 | Le reste du temps est à ma disposition | Libertés de Cécile | 
| 13 | J’ai ma harpe, mon dessin | Elle emploie des pronoms possessifs qui sont ici inutiles : elle est superficielle | 
| 13 | Harpe, dessin, livres | Occupations mondaines, milieu aisé | 
| 14 | Mère Perpétue | Figure maternelle comme « maman » | 
| 15 | Me gronder | Langage puéril | 
| 15 | Et qu’il ne tiendrait qu’à moi d’être toujours sans rien faire | Encore libertés de s’occuper comme bon lui semble | 
| 16 | Comme je n’ai pas ma Sophie pour causer ou pour rire | Complicité avec Sophie | 
| 16 | Ma Sophie | Utilisation du possessif pour une personne : complicité juvénile | 
| 17 | Il n’est pas encore cinq heures, je ne dois aller retrouver maman qu’à sept. | Vie rythmée par les horaires. | 
| 12 17 | Je devrais Je ne dois aller | Champ lexical du devoir : contraintes morales | 
| 19 | Les apprêts que je vois faire, la quantité d’ouvrières qui viennent toutes pour moi | Son mariage est programmé | 
| 20 | C’est un radotage de plus de la bonne Joséphine | Affection pour Joséphine mais dénigre tout de même ses propos. | 
| 24 | Maman me fait dire de passer chez elle, tout de suite | Autorité parentale | 
| 25 | Si c’était le monsieur ! | Phrase exclamative qui montre le peu de maîtrise de ses sentiments et l’excitation de Cécile. | 
| 25-26 | La main me tremble et le cœur me bat | Cécile est très émotive : sentiments exacerbés, perte de la maîtrise d’elle-même. | 
| 27 | Je crois que c’est lui | Naïveté du personnage qui croit que c’est son futur mari | 
| 27, 30 | Oh ! | Interjection répétée qui montre la spontanéité naïve de la jeune fille | 
| 29 | Il ne faut pas se faire attendre | Champ lexical du devoir : contraintes morales | 
| 29 | Adieu, jusqu’à un petit moment | Difficulté à quitter son amie, bavarde | 
| 30 | Comme tu vas te moquer de la pauvre Cécile ! oh ! j’ai bien été honteuse ! | La pauvre Cécile : hyperbole (ce n’est pas si grave) réaction exagérée Abus d’utilisation de ponctuation exclamative : spontanéité naïve et enfantine | 
| 31 | Un monsieur en noir | Périphrase, langage enfantin | 
| 34 | Voilà une bien charmante demoiselle et je sens mieux que jamais le prix de vos bontés. | Quiproquo verbal : c’est une simple politesse commerciale que Cécile va mal interpréter. | 
| 35 | Il m’a pris un tremblement tel que je ne pouvais me soutenir | Hyperbole, réagit au quart de tour, n’a aucune réserve et aucun recul critique à l’égard du monde qui l’entoure. | 
| 37 | Voilà cet homme à mes genoux | Quiproquo gestuel : Cécile n’est pas loin d’imaginer que le cordonnier va lui déclarer sa flamme ! | 
| 27 40 31 | La femme de chambre riait Maman est partie d’un éclat de rire Tu y aurais été attrapée comme moi | La naïveté de Cécile provoque le rire de la femme de chambre, De sa mère, Et est censé amuser Sophie. | 
| 30 35 37 38 | Honteuse Tremblement Bien rouge et bien déconcertée Perdu la tête, tout effarouchée | Cécile est facilement perturbée et perd rapidement la maîtrise d’elle-même, elle est très émotive. | 
| 38 | Ta pauvre Cécile | Recul sur elle-même, humour | 
| 39 | Je me suis levée en jetant un cri perçant | Réactions exagérées, Cécile est impulsive. | 
| 39 | Tiens, comme ce jour du tonnerre | Compare avec humour sa réaction à un cri d’angoisse. | 
| 41 | En effet, le monsieur était un cordonnier | Quiproquo : elle pensait que c’était son futur mari. Fait penser à une comédie burlesque : elle interprète des éléments banals comme un évènement sublime. | 
| 45 | Conviens que nous voilà bien savantes ! | Phrase exclamative qui relève de l’humour et de la complicité de Cécile avec Sophie | 
| 45 | Il est près de six heures | Vie rythmée par les horaires | 
| 45-46 | Adieu | Répétition qui prouve qu’elle a du mal à arrêter sa lettre | 
| 46 47 | Ma chère Sophie Je t’aime comme si j’étais encore au couvent | Marques d’affection de la jeune fille. Malgré le changement d’univers, Sophie reste toujours son amie. | 
| 48 | PS Paris, ce 3 août 17.. | Rappelle la nature épistolaire du texte. Indications temporelles | 
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