Film analyse la liste de Schindler

Le lendemain, l’inspecteur s’est présenté au bureau à l’heure habituelle. la bonne humeur habituelle jusqu'à l'euphorie. Il ôta son chapeau, ses gants, son manteau, son foulard vif mais élégant; il mit ses gants dans la poche de son manteau, suspendit tout dans le placard. Les gants Alors que l'inspecteur frissonnait du froid du bureau, comme chaque matin en disant que les oiseaux seraient morts là-bas, le brigadier, déjà à sa table, frissonnait de plus en plus. Des gants, ici, des gants. "Déjà au travail, a déclaré le commissaire avec salutation. «Mais quel travail, je fais défiler les journaux« Et quoi de bien? ». "Bien rien, comme d'habitude." C'était parmi eux, dans cet échange de phrases usuelles et banales, un malaise, une froideur, quelque chose d'inquiétant et d'effrayant. Le commutateur. Le gant.

la brigaderie ne savait rien, pas plus qu'une série de gravures célèbres de Max Klinger intitulée Un gant ne l'aurait apprécié, mais dans sa tête, le gant de l'inspecteur coulait, volait, montait comme alors dans l'imagination de Max Klinger. Leurs bureaux étaient disposés en biais. Chacun assis devant le sien, l'inspecteur a fait semblant d'être plongé dans la lecture des papiers devant lui, le sergent lisant les journaux. Le brigadier était sur le point de se lever après s'être rendu chez le questeur pour tout rapporter, mais il fut retenu par la pensée que le commissaire paraissait insignifiant, tout ce qu'il avait à dire. Le commissaire - le sergent le remarqua provisoirement - il eut une autre pensée plus meurtrière. À un moment donné, l'inspecteur se leva et alla dans un casier, sortit une bouteille d'huile lubrifiante, un morceau de laine, un cure-pipe. . "Et pendant des années, il la sortit de l'étui qu'elle portait attaché à sa ceinture, le posa sur la table. Puis il l'ouvrit, laissa tomber les cartouches sur la table et je ne nettoyai pas cette arme. Il le sortit de l'étui qu'il portait attaché à sa ceinture, le posa sur la table. Puis il l'ouvrit et laissa tomber les papiers sur la table. la brigaderie a compris.

Dans le journal en face de lui et faisant semblant de lire, les mots se sont agglomérés, ont fusionné, se sont fondus comme ils ont été lus dans les journaux du lendemain: le policier de la police tue accidentellement un de ses subordonnés. Il a dit: "Je nettoie toujours ma ... Mais vous êtes un bon tireur? "" Excellent ", a déclaré l'inspecteur. Et le brigadier, avec avertissement et décharge de conscience: "Sachez que frapper le centre de la cible ne suffit pas pour être considéré comme un bon tireur. Il faut de la dextérité, de la vitesse ... ». "Je sais." Eh non, pensa le brigadier, vous ne savez pas: ou du moins vous ne savez pas comment je connais le titre qu'il pensait pouvoir lui dire: son pistolet le plaçait tous les matins dans le tiroir supérieur, à droite du bureau. Il l'ouvrit lentement, silencieusement avec sa main droite tout en tenant le journal dans sa main gauche. Ses mains étaient devenues plus agiles et se multipliaient, tous ses sens les plus vifs. Tout vibrait en lui, comme une corde métallique fine et serrée. L’ancien instinct paysan de se méfier, de regarder, de suspecter, de prévoir

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