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Explication du texte de Mill, « l’Utilitarisme »

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Par   •  22 Septembre 2016  •  Commentaire de texte  •  961 Mots (4 Pages)  •  8 674 Vues

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Explication du texte de Mill«  l’Utilitarisme »

Tout d’abord on voit que le texte est rigoureusement séparé en 3 parties :

Le menteur se voile la face en trompant les autres personnes et lui du même coup :

Dans cette première grande partie Mill nous rappelle que la sincérité et l’honnêteté sont depuis longtemps des codes sociaux nécessaire à la vie de la société. Ainsi, pour que la société fonctionne correctement il faut que les hommes se fassent confiance entre eux. Ensuite, cette confiance permet aux hommes de faire bon ménage afin d’assurer leur prospérité ainsi que leur bonheur. On peut donc en déduire que le bonheur découle de la confiance et non l’inverse. Nous pouvons observer dès la première phrase qu’en effet le « progrès de la civilisation » l3 est permis grâce à la véracité des humains « bonheur humain dépend pour la plus large part, que l’insuffisante solidité d’une telle confiance. Enfin, on peut se dire que dans la société le bonheur et la véracité sont étroitement liés entre eux et qu’ils sont indéfectibles de sorte que s’y la confiance ne règne plus en société alors les gens ne seront plus heureux et le progrès technique ne sera plus. Cet auteur dès les 5 premières lignes tend à nous montrer qu’il ne faut pas mentir. Cela briserait la confiance naturelle qui est en nous entravant du même coup le développement de notre société et ainsi bousculer notre tranquillité quotidienne. Ainsi, à travers cet extrait l’auteur nous montre que mentir ne serait pas dans notre intérêt commun. Cela serait une faute de notre part. Peu importe, mentir une fois ou de nombreuses fois les conséquences seront les mêmes « la perte de leur confiance «  qui est extrêmement nuisible pour notre société. L’auteur a donc voulu nous prouver que ne pas dire la vérité est la pire chose qu’il puisse arriver à l’homme.

Dans la seconde partie de son extrait Mill essaie de nous démontrer que le fait de mentir ne doit être utilisé qu’en cas d’extrême nécessité « comporter des exceptions »L11 comme préserver quelqu’un «  malheur immérité »L13. Cette prudence sur le fait de mentir en société peut se comprendre facilement selon Mill ; en effet lorsqu’on est malhonnête avec autrui il y a forcément des répercutions sur son entourage puisque le fait de ne pas connaître la vérité et savoir que les autres vous mentent sapent la confiance que les autres avaient en vous et s’ensuive des troubles avec vous et envers la société. Ainsi, le fait de mentir est enfaite un cercle vicieux auquel il ne pas toucher. On peut aussi faire le rapprochement entre Mill et la religion puisque mentir fait partie des sept péchés capitaux, on peut alors se demander si Mill ne s’appuie pas sur la religion pour appuyer ses dires. Par ailleurs, on peut dire qu’en s'opposant à la sincérité, le mensonge disqualifie la source du droit, si bien qu'avoir le droit de mentir serait avoir le droit de disqualifier le droit, ce qui est absurde. Il n'y a pas de droit de mentir et le devoir de vérité est donc obligatoire sauf en cas d’extrême gravité.

Dans cette dernière partie l’auteur nous montre que le mensonge avantageux peut être nuisible à notre communauté ainsi qu’à nous même. Ainsi en est-il du mensonge, qui s’avère souvent  nuisible. Il nous avantage certes car il protège nôtre intérêt particulier tout en étant nuisible car il brise les liens de confiance que nous avons avec les autres. L'individu qui s'exclut ainsi de la communauté s'appauvrit en se privant des progrès de la société et des biens qu'elle procure. Le mensonge n'est donc pas inutile, car il peut sauver une vie. Mais il n'est « utile » que lorsqu'il a pour effet de rapprocher l'individu de la communauté au lieu de l'en séparer. Il n'a finalement de sens que s'il restaure le lien social, en ralliant un individu à l'intérêt général.Le mensonge est condamnable si et seulement si il déroge à cette règle, il n’est toléré que quand il est vraiment utile à la société. C’est ce que Mill nous dit dans ce texte, ne pas dépasser les « limites ».

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