Tag synthèse

Les tags , ces graffitis qui polluent les villes , ces dessins qui frustrent les riverains , les usagers de Paris. Voilà de quoi les quatre documents qui nous ont été présentés parlent.

En effet les deux premiers documents proviennent du magazine d’actualité , L’Express créé en 1953 par Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud. Le premier est rédigé par Jacqueline Rémy en 1988 et le second par Otto Hahn en 1987.Ces deux premiers documents nous parlent du rapport entre la société et les tags. Le troisième est d’Alain Faujas , journaliste de « Le Monde ».Ce dernier est daté de 1990 et nous parle des « Chasseurs de tags ». Enfin le dernier document nous propose 3 illustrations de tags différents.

Premièrement , nous nous concentrerons sur les documents provenant de L’Express. En effet ces derniers nous proposent d’apprendre l’histoire des tags. En utilisant les informations de ces deux documents , il est possible de s’imaginer une petite frise chronologique. En effet Otto Hahn nous informe que cette nouvelle forme d’expression est née en 1968. Après le début des 80’ , cet art à commencé à se populariser. C’est donc en 1987 que la RATP à commencé à se pencher sur la question. Jacqueline Rémy et  Otto Hahn  nous montrent que ces dessins illégaux sont présents absolument partout. « banquettes de métros , murs de Belleville, terrain vague , parkings... » , « Le moindre espace libre lui permet d’apposer sa marque » Nous pouvons appuyer ces propos avec le document 4 « Tag en flew-up dans le métro parisien » et « Tag toyé sur un mur de Paris »

Selon Jacqueline Rémy , un tag est une sorte de marque personnelle qui permet d’exister , de s’exprimer, un peu comme une signature. On peut donc mettre cela  en relation avec la Signature de François Villon , en céramique , sur la voûte du métro à la station Cluny-Sorbonne.Certains tags  sont certainement compréhensibles uniquement par l’auteur , une manière de saluer ses amis...

Après cette petite partie chronologique , nous allons essayer d’établir les deux principales causes de ce phénomène.

Une de ces deux causes , est basée sur le fait que les jeunes cherchent un moyen d’expression. Les deux auteurs de L’Express se basent aussi sur cette théorie. Otto Hahn qualifie ces jeunes de peintre. Pour ce dernier , les jeunes titi parisiens,choisiraient des lieux publics à l’instar des Américains Keith Haring et Jean-Michel Basquiat qui ont réussi à prouver leur talent et à vivre de ce « Street-art »

Selon Jacqueline Rémy , les bandes de tagueurs se livrent une « guerre » pour les territoires dans lesquels ils peuvent exprimer leur art. Cet art où les signatures priment , est fait pour laisser une empreinte , pour prouver au monde que ces jeunes existent.

Cependant une autre théorie est aussi envisagée , ces jeunes ne font cela que pour détruire , en outre , c’est une délinquance totalement délibérée par ces jeunes.

Selon Jacqueline Rémy , ces jeunes sans repères , attaquent ces lieux publics pour s’opposer à la société , à la loi. Certainement à toutes ces choses qui ont pu les décevoir , eux ou leur entourage.

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