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Synthèse de conseil de classe

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Par   •  10 Décembre 2020  •  Compte rendu  •  1 980 Mots (8 Pages)  •  607 Vues

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Philosophie

Explication de texte

    Qu’est -ce que penser ? C’est à partir de cette question que l’auteur construit son texte. Il va chercher à définir ce qu’est la pensée car pour l’auteur penser, c’est inventer sans croire.  Tout d’abords l’auteur va confronter penser et croire. Il va s’attacher à définir la croyance par le biais de plusieurs images c’est par ce moyen qu’il nous offre ensuite sa définition de la pensée. Mais l’auteur ne s’arrête pas à cela, il achève son texte en illustrant sa définition de penser à travers un exemple celui du physicien manipulant des gaz.

        Dès la première phrase : « Penser n’est pas croire », l’auteur nous montre d’entrée l’objectif central de son texte c’est-à-dire définir ce qu’est penser. Penser et croire dans l’esprit commun sont semblable or l’auteur cherche à différencier les deux termes : « penser » et « croire », ce que l’on remarque grâce à la négation. Il semble vouloir marquer une opposition entre les deux mots. Cette distinction est fondamentale, c’est la colonne vertébrale du texte. Cette idée est poursuivie ensuite avec cette seconde phrase « peu de gens comprennent cela ». Une majorité semble ne pas marquer une différence entre la croyance et la pensée. Seul une minorité les distincte. Seul les intellectuels, les philosophes, les scientifiques vont arriver à penser. En effet l’auteur nous montre que finalement peu de personne pense et que la croyance domine dans l’esprit. Une grande partie de la population confondent leurs croyances en imaginant que celle-ci sont leurs pensées. L’auteur renforce cet argument en poursuivant le texte avec ce début de phrase « presque tous ». La pensée semble selon lui capter que par un très petit nombre de personne. En effet, la croyance n’est pas qu’un fait de la religion, qui est ici mépriser et présenté de manière péjorative par l’auteur. Nombre d’individu croit sans pour autant prier et se soumettre à une divinité : « ceux-là même qui semble débarrassées de toute religion ».  Cette incise montre que ces personnes vont alors trouver ensuite une autre forme de croyance : les sciences. Le commun des mortels va chercher à sacraliser la science : « cherche dans la science quelque chose qu’ils puissent croire ». Les individus ne cherchent pas la une vérité mais une certitude. C’est un besoin viscéral. La vérité n’est pas une certitude. Le savant pense, il sait et le savoir repose sur des raisons. Celui qui croit ne peut pas démontrer les raisons : croire à une vérité scientifique, c’est croire sans comprendre tout : on ne peut pas démontrer les raisons. En effet la vérité peut être démontrer, il est possible de donner des raisons de pourquoi telle ou telle chose existe. La croyance est fortement méprisée par l’auteur. L’auteur poursuit ensuite l’idée que la certitude, la croyance est essentielle pour tous ceux qui n’arrive pas à penser : « Ils s’accrochent aux idées avec une espèce de fureur ». « Ils » représente ici la majorité des individus dont sont exclus les savants qui eux n’ont pas ce besoin de certitude puisqu’eux savent. Tous ceux qui ne pensent pas sont suspendue à leur croyances. Les « idées » sont les croyances. Ils trouvent une forme d’existence à travers celle-ci. Si ces certitudes disparaissaient, leurs esprits se trouveraient dans une impasse, tout serait déséquilibrés. L’auteur illustre par trois images le rapport entretenu entre les croyants et les idées. Cette « espèce de fureur » montre aussi le rapport très sensible que nous partageons avec les croyances. L’auteur nous montre que les humains entretiennent un rapport agressif avec leur idée.  En effet l’auteur finit sa phrase « et si quelqu’un veut leur enlever, ils sont prêts à mordre » ce qui témoigne que ce qui ne pensent pas sont prêts à devenir violent si on cherche à remettre en doute leur croyances. Les individus semblent avoir peur de penser car toutes les certitudes auxquelles ils s’attacheraient disparaitraient.   De plus l’image suivante de l’auteur illustre le rapport du corps et de l’esprit à travers la pensée et la croyance : « Lorsque l’on croit…. le corps est raidi ». Le corps et l’esprit semble dissocier, en opposions. Un même être est divisé en deux. Le corps en son entier signifie à l’esprit qu’il ne pense pas assez, qu’il croit trop et cela provoque une souffrance. Les individus confondent certitude et vérité. Le corps souffre du fait que les croyances n’évoluent pas et qu’elles ne deviennent pas des savoirs, des pensées. Si quelqu’un remet en cause les croyances des individus leurs corps ne peut le supporter et réagit. Enfin, l’auteur illustre le rapport des hommes et de la croyance avec une dernière image : « Le croyant est comme le lierre sur l’arbre ».  Le lierre semble représenter le non-penseur et l’arbre lui la croyance (religieuse, scientifique…). Le croyant comme le lierre se nourrit de la croyance, de l’arbre. A l’origine celui n’avait pas besoin de la croyance pour vivre mais elle est devenue indispensable, vital comme le lierre. Les croyants se persuadent que la croyance a besoin d’eux. La croyance est méprisée totalement par l’auteur parce qu’elle attire les individus à elle sans avoir besoin d’eux. Le croyant n’existe pas sans la croyance.

De plus, dans la phrase suivante : « Penser c’est tout à fait autre chose », l’auteur réintroduit la notion de penser. Il cherche à définir le therme. Il marque la total opposition entre penser et croyance. Ce sont deux notions différentes que les individus essayent trop souvent de confondre. Dans la phrase suivante l’auteur poursuit sa définition de penser : « On pourrait dire : penser, c’est inventer sans croire ». Ici le « on » évoque l’homme en général, le on est indéfini. Le verbe qui le suit : « pourrait » est un verbe au conditionnel, il a une valeur d’hypothèse. A travers cette phrase donc l’auteur espère donner la définition hypothétique de la pensée selon les hommes. Il la précise ensuite : « penser, c’est inventer sans croire ».  C’est le cœur même de son texte. Selon l’auteur, le processus de penser s’expliquerait par un ensemble d’idée que l’on regroupe sans qu’il y soit de dépendance à celle-ci. C’est-à-dire que les individus qui pensent sont prêts à faire évoluer leurs idées, à les changer. Les penseurs n’entretiennent pas une relation fusionnelle avec leur idée. Alors qu’il n’est pas possible pour un croyant d’abandonner une croyance. Il a besoin de celle-ci pour exister. Penser c’est créer sans cesse, expérimentez, recommencer, faire évoluer ses idées. L’auteur va ensuite illustrer cette définition à travers un exemple celui du physicien.

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