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Comment aider les classes populaires sans mutuelle?

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Par   •  15 Janvier 2012  •  403 Mots (2 Pages)  •  1 350 Vues

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Comment aider les classes populaires sans mutuelle

Malgré la mise en place de la CMU (la Couverture maladie universelle) et de l'aide complémentaire santé (ACS), 7% de la population ne "rentre pas dans les cases". Trop riches pour obtenir une aide, trop pauvres pour pouvoir payer une mutuelle complémentaire, ces 4 millions de personnes se retrouvent sans protection complémentaire abordable.

En cette période de crise sans précédent, la question de l’accès aux soins revêt une importance capitale. En effet, ne pas pouvoir se soigner pour des raisons économiques représente sans conteste une injustice majeure qui nécessite d’inventer des solutions pour éradiquer ce phénomène, malgré les contraintes budgétaires qui s’imposent à la France.

Le dispositif de la CMU complémentaire permet une prise en charge à 100 % des soins. C’est en quelque sorte la mutuelle gratuite, mais réservée aux personnes à très faible niveau de ressources. L’aide complémentaire santé (ACS), c’est-à-dire le « chèque-santé », permet quant à elle d’obtenir une participation au paiement d’une mutuelle complémentaire pour les personnes gagnant jusqu’à 30 % de plus que le plafond CMU-C.

Une protection santé complémentaire très insatisfaisante

Néanmoins, les études les plus récentes de l’INSEE et des organismes de protection sociale évaluent toujours à 7 % de la population ceux qui sont dans l’incapacité d’avoir accès à une protection sociale complémentaire, soit près de 4 millions de personnes : trop « riches » pour bénéficier d’une aide publique, trop pauvres pour pouvoir se permettre de payer une mutuelle santé complémentaire pour leur famille.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un travailleur modeste doit consacrer jusqu’à 10 % de ses revenus pour l’acquisition d’une complémentaire santé, alors qu’un cadre y consacre environ 3 %. Voilà l’explication de cette incapacité des travailleurs modestes à pouvoir obtenir une couverture santé digne de ce nom. Le dispositif de la CMU-C est en effet limité aux personnes gagnant moins de 650 euros par mois. Le chèque-santé ne concerne pour sa part que les individus gagnant moins de 875 euros par mois pour une personne seule.

Autant dire que les travailleurs gagnant le SMIC ou légèrement plus se trouvent dans la situation paradoxale d’être moins couverts en terme de remboursements qu’une personne au RSA ou, beaucoup plus injuste, qu’un étranger en situation irrégulière qui bénéficie de l’Aide médicale de l’Etat (AME) offrant une couverture à 100 % contre un forfait annuel de seulement 30 euros.

Inventer un dispositif innovant sans verser dans l’assistanat

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