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La conscience

TD : La conscience. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2022  •  TD  •  2 923 Mots (12 Pages)  •  257 Vues

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Philo conscience

Suite part 1 :

Le paradoxe serait donc le suivant : la conscience de soi, serait, un retour sur soi en vue d'un ressaisissement de soi, qui pourtant tjr, manquerai sa cible, par la conscience nous prendrions connaissance de tout ce que nous percevons, à l'extérieur de nous. Et à l'intérieur de nous-même ; et en nous emparant de ce qui est autre nous ne nous parviendrions jamais à nous emparer de nous-même. Pourtant la conscience de soi est bien aussi une conscience intime de soi : nous venons de reconnaitre que nous avons conscience de nos sentiments intérieurs et même de nos sensations.

Eh bien, même la prise de connaissance de nos états intérieurs, c'est encore une espèce de prise de distance de soi à soi. Un peu comme si, j'étais extérieur à moi-même. Ou autre que moi-même. Par exemple, admettons que je sois malheureux ou dépressif, le retour va être tel que la prise de conscience va être tel que, ce malheur n'est pas complétement moi, il y a une distorsion entre le moi et moi. Il se voit mal. On a bien une idée de soi, mais jamais dans une posture fiable et ferme de ce que je suis, ou de qui je serai. La perception des états intérieurs a pour conséquence une espèce de distanciation/ extériorisation. C'est par ce que le „moi“ se dissout dans le temps, s'éparpille. Donc le paradoxe est que la conscience pourrait tout connaître sans se connaître elle-même. Le „moi“ serait alors pour lui-même. Un mystère ; peut-être même qu'il ne serait qu'une illusion.

(Utilisation d'une référence de moi)

Dans „le traité de la nature humaine“ tome 1, livre 4, chapitre 6, Hume explique que la notion d'identité à soi, par la conscience est une illusion. (Page 81 dans le manuel) Hume est un auteur empiriste, pour lui, toute connaissance vient d'expérience, y compris celle de nous-même, ce qu'on appelle conscience de soi, selon lui, c'est l'accumulation de nos états perceptifs depuis notre jeunesse. Donc quelque chose d'infini, et d'inarrêtable. C'est pour lui, une extrapolation. Une rêverie de philosophe, voir une croyance religieuse, une identité absolue.

En conséquence, le soi, est une idée sans fondement, et la conscience de soi serait la connaissance de rien du tout. La conscience ne serait qu'une illusion, qu'un sentiment du soi, qui ne pourrait jamais se ressaisir en tant que soi, identité personnelle. Une telle thèse est-elle indéfiniment soutenable ? Certes, nous ne connaissons pas tout, de nous-même, mais nous avons quand même, par rapport à nous même, certaines certitudes. Tout cela est-il vain, ou bien peut-on penser qu'il y aurait là une certaine forme de connaissance de soi (le fait de ne pas savoir).

II. La certaine de soi de la conscience

I. L’impossible connaissance de soi. La conscience comme illusion

Dire de la conscience qu'elle est une illusion n'est pas le moindre des paradoxes : L'expérience la plus courante semble contredire cette affirmation. En effet, nous sommes constamment en train de faire l'expérience du fait que nous savons que nous percevons ; et au milieu de ces perceptions, nous savons que nous sommes le même, ou bien la même qui perçoit. Cette réalité multiple. Comment peut-on dire, sans tenir un propos absurde que notre conscience est une illusion ? (Relance du problème)

Certes, avoir conscience de quelque chose, avoir conscience de soi même c'est toujours appréhender une multiplicité des états multiples, mais cela, n'implique pas que cette multiplicité de puisse être ramené à l'unité. De ce fait, la question de l'identité à soi va se poser de nouveau. Si c'est le cas, on pourra alors se demander si la conscience ne serait pas une forme de connaissance fiable.

Percevoir = percevoir le multiple mais c'est aussi ramener le X à l'unité

Percevoir = unifier, identifier et ramener au même.

Si nous sommes capables de ramener le divers à l'identique c'est bien parce que nous avons une intuition de l'identique, du „même“, Sinon, nos perceptions se perdrait dans la multiplicité. Si nos perceptions étaient seulement du côté de la multiplicité, nous serions incapables d'une quelque conque ressaisit de celles-ci, nous serions incapables d'une quelque conque connaissance. Il doit donc y avoir en nous-même un principe d'identification susceptible de ramener le divers à l'unité, ce principe c'est la conscience. (Démonstration de l'existence de la conscience)

C'est la raison pour laquelle, nous ne sommes pas perdus dans le multiple ou bien, attaché à l’instant :

Nous sommes tjr capables de nous détacher de la multiplicité perceptible pour comprendre, à partir d'un processus de d'identification qu'on appelle conscience.

Ce principe, c'est la cs, le multiple ne reste pas pour nous quelque chose de multiple : nous sommes capables de voir, dans les choses et en nous-mêmes, de la permanence, de la stabilité. Ainsi les choses ont-elles pour nous un sens substantiel. „Substance“ est un terme qui vient du latin qui signifie „ce qui tient en dessous“, donc toute chose changeante mais qui laisse voir une permanence sera qualifié de substantiel. Par exemple de l'eau, elle peut être solide, liquide, ou gazeux. Nous savons que c'est la même substance, on perçoit une unité, malgré la multiplicité des états, Pour qu'il y est perception de cette unité, malgré la multiplicité, il faut qu'il y est, une réalité plus permanente encore.

Il n'y d'identification du réel qu'à partir d'un principe identifiant qu'on appelle la conscience (subjectif)

Dans les méditations métaphysique (1641) Descartes réfléchit sur la nature de la perception, il prend un morceau de cire, il dite, si c froid c solide, si on le tape ça fait un son. Mais si on le rapproche d'une source de chaleur, il va devenir liquide, donc le contraire, plus de bruit mais une odeur. Si je sais que c'est la même chose, c'est par la perception. Par la conscience que je sais que c'est la même chose.

Les sens sont attachés au multiple ; la conscience ramène les choses à l'unité. Si la conscience est capable de ramener le divers à l'unité, n'est-ce

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