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LA QUESTION DE LA PEINE DE MORT

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Par   •  8 Septembre 2016  •  Analyse sectorielle  •  8 422 Mots (34 Pages)  •  1 027 Vues

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LA QUESTION DE  

LA PEINE DE MORT[pic 1]

Source: ekladata.com

BAH Jacqueline Leaticia

3M5

Mentor: HACHLER Souad

Août 2016


Introduction 

Selon la Déclaration universelle des droits de l’homme, tout le monde a le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne. Pour l’instant, il n’y a pas de d’interdiction générale contre la peine de mort en droit international. La peine de mort est une punition profondément inhumaine qui doit être abolie.

L’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne »[1] Conformément à l’article 6 du Pacte International relatif aux droits civils[2] et politiques, le droit à la vie doit être protégé par la loi. Le même article interdit aux Etats de priver arbitrairement des personnes de leur vie.

[pic 2]

  Abolie pour tous les crimes   Abolie pour tous les crimes sauf circonstances exceptionnelles (ex : crimes commis en temps de guerre)    Légale mais non appliquée depuis au moins dix ans (ou moratoire officiel)     Légale et appliquée

Source: wikipédia

Avec seulement 5 pour-cent[3] de la population mondiale, les Etats-Unis retiennent 25 pour-cent de la population mondiale reconnue coupable - il y a plus de 2.2 millions de prisonniers[4] en prison ou en détention dans l’attente de leur jugement. Marquant une augmentation de 50% au cours des trente dernières années, les Etats-Unis ont précipitamment augmenté le système pénal avec un taux d’incarcération le plus haut du monde. Incomparablement, l’Amérique règne sur l’une des considérations principales de la philosophie politique : la relation entre la punition et la justice. Sans doute le concept le plus fondamental et crucial de la philosophie politique. La justice se répand dans le monde moderne comme étant un foyer essentiel soulevant des problèmes de discussion quant à la relation entre l’individu et l’état.

En s’intéressant aux oeuvres des théoriciens modernes, la réponse à la question de ce qui est nécessaire pour que la justice fonctionne s’est développée parmi plusieurs écoles de pensée différentes. Particulièrement au près des philosophes moraux et des érudits légaux[5] qui ont discuté de la nature et de la légitimation de punition.

Etant donné que la punition entraîne une pénalité sur le malfaiteur pour un délit qu’il a commis sur une victime, elle a été généralement utilisée à la fois comme justification morale et juridique pour atteindre l’autorité légitimes[6]. Les philosophes ont prouvé de manière différentes la façon dont la punition devait être justifiée et cela, indépendamment d’une entente conventionnelle. Après plusieurs débats, deux partisans se sont distingués, les partisans de consequentialisme et les rétributivistes. L’utilitarisme, est historiquement la forme avancée des théories éthiques consequentialiste, elle justifie la punition dans ses répercussions : la valeur morale de n’importe quelle action est évaluée par son impact bon et mauvais sur l’équilibre de la société. Au contraire, le rétributiviste alloue le fait que le contrevenant mérite une peine car elle est justifiée et ne repose pas sur l’utilité sociale, ce qui résulterait de la discipline. Malgré leurs avis divergents, les utilitaristes ont des considérations vengeresses qui ont été allégués à l’appui d’une mise en oeuvre, une autre sorte de punition légale : la condamnation à mort.

Datant du Dix-huitième siècle av. J.-C dans le Code du Roi Hammurabi de Babylone dans lequel 25 crimes divers sont passible de l’utilisation d’une exécution formelle, la peine de mort a persisté à travers l’histoire pour composer un débat concernant la moralité d’exécution établit comme une forme de punition légale. Les partisans de la peine de mort revendiquent moralement qu’elle est d’une configuration utilitaire ou alors rétributive, bien que la théorie de Robert Nozick[7] ait été prise en compte également.

Ces justifications composent des défenses sur la peine de mort, avec la conception d’utilitariste consequentialiste qui prend une approche énormément différente. Les justifications d’utilitaristes reposent sur l’avenir bon. L’argument principale est que la peine de mort dissuade les potentiels meurtriers et empêche des futurs meurtres d’avoir eu lieux. Les partisans prétendent que les considérations des utilitaristes affirment que la morale veut qu’on exécute un meurtrier.

        La notion que les meurtriers méritent de mourir exprime une opération punitive du droit pénal : une punition juste pour ceux qui entravent la loi. La peine de mort dans son ensemble est maintenant reconnue comme une pratique naturelle punitive. Cependant, est-ce cela que la justice pénal doit être ? Quelle est la bonne application de la peine, et est-ce que les principes de moralité représentent la peine de mort comme étant une forme de punition légale ? Comme la punition inflige à la fois une justification morale et juridique, les théoriciens moraux ont continuellement débattu quant à la légitimité morale de la peine de mort. En réfléchissant sur les questions morales utilisées, une théorie spécifique justifie-t-elle en juste la peine de mort ? Pour aborder ces questions, une compréhension des arguments moraux composant le débat de la peine de mort et les procédures judiciaires qui ont mené certains état à se servir de la peine de mort. En scrutant les décisions prises dans certaines affaires résolument par la condamnation à mort en Amérique par exemple, en ce qui concerne les utilitaristes ou les retributivistes, le croisement entre la loi et la moralité peut être franchi, il y a une grande impasse entre ces deux principes. En fin de compte, j’affirmerai que la peine de mort est un problème éthique et que les justifications morales la concernant ne fournissent pas une assistance disons adéquate suite à l’exécution légale des criminels.

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