Synthèse soubassement, hérisson, dalle et drain

[pic 1][pic 2][pic 3]

[pic 4]

Les fondations :[pic 5]

Les fondations sont la partie inférieure d'une construction, présentant une surface d'appui sous tous les murs porteurs et poteaux destinée à transmettre et répartir les descentes de charges de la construction dans les sols.

Les charges sont calculées de façon à ce que cette construction soit stable et durable. Il faut à minima que la résistance du sol (Taux de Travail du Sol) soit égale, sinon supérieure, aux charges (sollicitations) qui lui sont appliquées ; il s’agit de prendre en compte que l'élasticité du sol ne se traduise pas par un tassement inadmissible.

Une étude des sols peut être menée par un cabinet d'études géo-structurel (obligatoire pour les ERP Equipements Recevant du Public et fortement conseillée pour les constructions de particuliers).[pic 6][pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11]

Les armatures conventionnelles :[pic 12]

Le béton, qu'il soit de terre, de chaux ou de ciment, résiste à la compression, mais pas au cisaillement. Pour remédier à cette faiblesse, on rajoute donc des ferraillages comme armatures - mais uniquement dans les bétons de ciment (l’oxydation des terres et des chaux attaquent le fer).

[pic 13][pic 14]

Grâce au fait que les bétons de ciment sont étanches, les fers ne craignent pas la rouille (à conditions que ces derniers soient correctement enrobés par le béton sur plusieurs centimètres).

Les ferraillages sont présents sous diverses formes dans tous les éléments porteurs en béton armé –

semelles, poteaux, poutres, dalles, planchers, etc.

Ils servent à contrer les déséquilibres dus aux différentes forces qui s’exercent sur l’édifice,

particulièrement les forces de cisaillement, mais aussi de flexion.

Tous les angles d'un bâtiment doivent être reliés entre eux, des fondations jusqu'au couronnement des murs porteurs, en passant par les ceintures intermédiaires aux différents niveaux de l'ouvrage. Des poteaux intermédiaires permettent de solidariser les poteaux d'angles. Les linteaux sont également armés.

Pour les semelles, on utilise par exemple des armatures à trois filants de diamètre 12.

Les aciers tendus sont orientés vers le haut. Le ferraillage doit être immobilisée pour pouvoir être totalement enrobé au moment du coulage. Lier les ferrailles entre elles permet de solidariser

l’ensemble et de prévenir ainsi les fractures liées à des tassements différentiels ou des écartements. Les équerres de jonction sont correctement liaisonnées. La longueur de recouvrement est égale à 50 fois le diamètre de la barre[pic 15]

[pic 16]

[pic 17]

Les fondations dans la maçonnerie traditionnelle :[pic 18]

Elles sont composées de pierres plus ou moins grosses et de chaux ou de terre glaise.

Elles vont recevoir directement les soubassements maçonnés sans rupture de capillarité et son peu profondes (environ 40 cm en Bretagne, sous le niveau de la terre végétale.

Pour prévenir les tassements différentiels entre les murs dus à l’élasticité variable du sol, des pieux en bois peuvent être enfoncés en profondeur sous ces derniers (ex de Venise, du grand palais à Paris). Les pieux en bois peuvent aussi devenir une alternative aux constructions conventionnelles (bien que n’ayant pas pour le moment d’avis technique pour construire couramment.

Les fondations alternatives :

[pic 19][pic 20]

[pic 21]        [pic 22]

[pic 23][pic 24]

[pic 25] [pic 26]

Les soubassements en maçonnerie :[pic 27]

Différents blocs à maçonner[pic 28]

[pic 29][pic 30][pic 31]

...