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Fiche de révision - Psychologie du développement

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Par   •  11 Mars 2023  •  Fiche  •  4 335 Mots (18 Pages)  •  160 Vues

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Fiche révision Psycho du développement

L’inconscient de Freud à Lacan ou les effets de la parole : de la suggestion à l’association libre

Avant Freud : écriture automatique, distraction, somnambulisme et hypnose

Écriture automatique 🡪 P. Janet travaillait avec les hystériques (symptômes provoqués dans l’enfance, trauma sexuel, etc.) 🡪 choses qui échappent à la conscience de la personne. Elle écrit malgré elle. Écriture inconsciente tout aussi intelligente que l’écriture consciente. Il y a du raisonnement, des calculs, des idées de souvenirs.

La distraction 🡪 les hystériques étaient facilement distraits. Dans la distraction, l’expérimentateur se fait oublier. Il demande à l’hystérique de discuter avec qqun d’autre. Dans la distraction, il y a de la suggestion qui plonge le patient sous hypnose.

Somnambulisme et Hypnose 🡪 sous hypnose, état de somnambulisme. On peut suggérer au patient des ordres divers et variés. La personne sous hypnose peut aussi parler de choses dont elle n’arrivait pas à se rappeler, qui était enfouies dans l’inconscient. Charcot, psychiatre, utilise l’hypnose pour effacer les symptômes de l’hystérie.

L’inconscient selon Freud

Utilisation de la méthode cathartique : faire remémorer au patient des événements passés, traumatiques, traquer des souvenirs oubliés. Provoque une crise émotionnelle qui fait revivre le trauma puis l’extériorise. Idée encore de suggestion. Elle fait réagir le patient pour que le trauma soit moins difficile à supporter. Les hystériques sont victimes de réminiscences inconscientes. Le symptôme est la réponse que trouve le corps au traumatisme subit. Succès avec la méthode cathartique 🡪 lien entre les processus inconscients et le sens du symptôme (qui est relié directement au trauma). C’est un sens qui est inconscient et qui produit donc le symptôme.

La méthode associative

L'hypnose est limitée par le fait que tout le monde ne peut pas être hypnotisé. Elle est instable. Puis c’est sous hypnose, donc ce n’est pas assez « conscient ». Il faut élargir le champ de la conscience. Refaire découvrir les événements, non pas sous l’hypnose, mais en leur posant des questions. Sous la pression des questions, la personne finit par retrouver des souvenirs qu’elle avait complètement enfouis. Remonter le long des souvenirs par association. C’est comme ça que naît la méthode associative.

Il entrave l’individu par des questions qui peuvent être trop orientées. Ainsi, il se tait et laisse la personne parler librement. La personne va alors retrouver l’origine de ses symptômes par association. C’est à ce moment-là que la psychanalyse naît. Il découvre alors l’inconscient. Comme dans l’hypnose, les symptômes disparaissent, mais cette fois-ci, de manière durable. Intégration dans l’inconscient de ce qui est dit et remémoré.

Le refoulement et la résistance

Au début, lorsque les souvenirs reviennent, les symptômes semblent disparaître. Mais petit à petit, l’attitude de la personne change, elle déroge aux instructions reçues. Elle fait tout pour changer de sujet, voire même s’énerve lorsqu’on lui rappelle les règles. Selon Freud, « le malade prétend n’avoir aucun souvenirs » 🡪 c’est une résistance. En réalité, elle ne souhaite pas se confronter à la réalité. Il existe des points sensibles que le sujet essaie d’éviter. Force qui s’oppose à la mise à jour des souvenirs. Ces derniers sont alors refoulés dans l’inconscient. Ce qui est refoulé est la représentation, càd, ce qui est rattaché au trauma. Impossibilité de rattacher une représentation tandis que l’affect est présent. Cette résistance témoigne d’un refoulement d’une représentation de qqchose qui n’arrive pas à revenir à la conscience.

Le conflit névrotique

Il s’organise dans l’esprit une lutte, un conflit. Lutte entre la représentation, consciente ou inconsciente, d’un événement et des exigences (morales la plupart du temps). Le symptôme est le compromis qui permet d’allier la représentation et la morale.

Inconscient préconscient conscient

1ère topique : diviser le psychisme en trois lieux 🡪 inconscient ; préconscient ; conscient.

Le préconscient est le lieu de passage entre l’inconscient et le conscient. Représentations pas vrm conscientes ni vrm inconscientes. Passage de l’inconscient au préconscient puis au conscient. Le souvenir, la représentation refoulée, selon Lacan, c’est le représentant de la représentation (= le signifiant/langage).

La censure

Pour que le refoulement opère, il faut une censure. L’être humain obéit aux principes de plaisir, selon Freud. Le plaisir, chez Freud, c’est l’éros. Pulsion sexuelle (toutes les pulsions qui cherchent du plaisir). Petit à petit, l’éducation restreint, elle interdit, elle tente de maîtriser ces pulsions. C’est là que la censure va opérer. Cette fonction de censure est à l’origine des conflits. Cette censure ne fait pas partie de la conscience puisqu’elle se manifeste par des résistances 🡪 elle est donc inconsciente.

Ça moi surmoi

2ème topique 🡪 1920 🡪 fin de la première guerre mondiale 🡪 création de traumas

Censure tellement présente que Freud décide de créer cette deuxième topique (car dans la première, elle n’est pas prise en compte). Prendre aussi en compte le fait que l’humain prend du plaisir dans sa souffrance, que certains ne veulent pas « guérir ». La pulsion cherche à aller vers le plaisir. Pulsion sexuelle 🡪 pulsion de vie. Apparition aussi de la pulsion de mort.

Le ça 🡪 réservoir des pulsions (pulsion de vie, pulsion de mort)

Le moi 🡪 système perception conscience

Le surmoi 🡪 la censure, générateur de pulsions

Freud explique le surmoi dans les interdits parentaux. L’enfant l’a intégré. Instance morale et culpabilisante qui surveille et menace le sujet. A la fois conscient (« non je ne vais pas faire ça ») et à la fois inconscient (« je fais des trucs mais jsp pq »). Lacan explique que le surmoi est obscène et féroce. Le surmoi est un impératif de jouissance : une fois l’acte réalisé, culpabilité apparaît. Lorsqu’on

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