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Los Maras

Mémoire : Los Maras. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2013  •  395 Mots (2 Pages)  •  946 Vues

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Los maras (o marabuntas) son bandas armadas involucradas principalmente en casos de transferencias de estupefacientes que se extienden a todas las formas de actividades ilegales. Se agrupan en estructuras más grandes de tipo mafioso.

Sus miembros, los mareros son de países de América Latina y Centroamérica como El Salvador, la Honduras, la Guatemala y el Nicaragua. Son particularmente activos en los países de América Central (cien mil), Estados Unidos (trenta mil) , principalmente en California, estado de Washington y Washington, D.C.) así como en la México (5.000).

« Nous avions des contacts très puissants et proches du pouvoir. Des membres de l’école des avocats, des gens qui roulaient en Mercedes et nous facilitaient beaucoup de choses. Des policiers aussi… » Jorge ex marero

Les prisons sont devenues le Quartier Général des maras. Grâce à des complicités extérieures, ils y disposent de téléphones portables, d’armes et de drogue à volonté.

Les mareros emprisonnés avant jugement et ceux déjà condamnés sont tous incarcérés dans des quartiers réservés.

Les gangs adverses sont séparés, pour éviter les massacres.

Les chefs y règnent en toute impunité.

Pour survivre, se nourrir, se procurer de l’argent, pour corrompre la police et les juges, les gangs pratiquent le racket ou extorsion.

Le principe : chaque commerçant du quartier contrôlé par une clique, du taxi au livreur de Coca Cola jusqu’à la petite vendeuse de tortillas sur le trottoir, doit payer un « impôt » mensuel. Cet « impôt » assure une « protection » de la part de la clique.

Depuis la fin des années 2000, la plupart des mareros ont cessé de se tatouer pour éviter de se faire repérer par la police ou le gang adverse.

Le corps comme un livre ouvert

La peau reste le seul territoire d’expression libre pour les mareros, surtout en prison.

Ils y gravent des épisodes de leur vie, leur mythologie personnelle, le nom de ceux qui comptent pour eux…

Autre signe de reconnaissance et d’appartenance, le langage gestuel codé.

Le meilleur moyen pour ne pas être compris de la police, d’un gang adverse ou pour le provoquer.

Plus discrets, les trois points tatoués sur la main signifient « la vida loca », cette folle de vie du marero qui se résume souvent à trois étapes : l’hôpital, la prison et la morgue.

Parce qu’ils permettent d’afficher de manière irréversible l’appartenance à un gang, les tatouages corporels ont longtemps été la marque de reconnaissance entre les maras.

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