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Architecture à la recherche du bien-être mental

Étude de cas : Architecture à la recherche du bien-être mental. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2014  •  Étude de cas  •  2 513 Mots (11 Pages)  •  862 Vues

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Introduction

L’Homme a toujours été fasciné par son propre corps. Mais à partir de l’époque de la Renaissance italienne il va être replacé au centre de toutes les préoccupations de son temps. C’est a cette époque qu’un courant au nom évocateur est crée : l’humanisme. Parmi toutes les grandes découvertes ayant été faite tel que l’exploration maritime ou la topographie, c’est dans l’art et la médecine que mon propos va prendre son essence. L’homme de Vitruve sur la question des proportions du corps et les études anatomiques de Léonard de Vinci montrent l’importance fondamentale de la connaissance du corps humain. Par ailleurs l’apparition de celui ci devient étroitement liée à l’art, devenant sujet prépondérant dans la peinture. De plus, c’est en parti grâce au connaissance du corps, qu’apparaît à cette période la perspective. Architecture et corps sont liée par un lien.

Mon exposé s’orienté sur la problématique de la production d’une certaine architecture au service du corps.

Cette interrogation est devenu une de mes préoccupations au cours de mes études, de part les enseignements antérieurs que j’ai suivi durant mon cursus médicale. Par la suite, cette question du corps a été mise en avant au travers des studios « UNO » donnés part Lorenzo PICQUERAS en deuxième année et Alain DERVIEUX en Troisième année de cycle de licence. Dans ces studios l’importance du corps est primordiale dans le projet. On ne peut concevoir un espace sans pensée aux humains qui le pratique. Principale dans la thématique de l’habitat individuel ou collectif, la question du mobilier et des proportions au service d’un usage est posée. Ce qui m’a fasciné dans ces exercices, c’est cette capacité à pouvoir imaginer l’usage et l’espace dans les moindres détails pour le bien être des occupants. C’est ici que née l’imagination de l’architecte, qui essaye part tous d’améliorer au mieux le quotidien de l’homme. Comme un magicien part le design et l’ergonomie qu’il développe, il créer des espaces, des ambiances, et des nouvelles façons d’habiter.

Pour répondre, nous expliquerons que l’architecture se produit selon des proportions et des mesures directement liées au corps, celui-ci pris comme échelle. Nous montrerons que le corps en mouvement génère certains types d’espace ayant un rapport avec l’usage et le parcours. Enfin nous évoquerons comment à travers cette pensée du corps, l’architecture se crée pour rechercher le bien être psychique, qui serait le prolongement de l’être physique.

I- Le corps part ses proportions comme une certaine échelle de l’architecture

II- Le corps en mouvement comme générateur d’un espace architectural au service de l’usage.

III- L’architecture à le recherche d’un bien être psychique

I- L’architecture se produit selon un corps proportionné

II- Espace architectural paramétré par le mouvement du corps.

III- L’architecture au service du bien être du prolongement de l’être

I- Le corps part ses proportions comme une certaine échelle de l’architecture

La création architecturale a ses exigences qui limitent les possibilités infinies de l'imagination; elle ne peut négliger les structures politiques, sociales et économiques dont elle n'est souvent que l'interprète pour définir et créer, en rapport avec elles, le cadre de vie adapté aux membres de la communauté. Elle n'est pas moins tributaire, sur le plan esthétique, des techniques et des matériaux liés aux ressources, aux croyances et aux formes de pensée d'une société ou d'un moment de civilisation. L'architecte, en ce sens, est d'abord «l'homme de son temps», l'homme d'une situation politique, d'un moment historique.

Mais le projet architectural est-il par exemple tourné vers la recherche conjointe de la solidité, de la commodité et de la beauté dans les bâtiments, comme le voulait l'ingénieur et architecte romain Vitruve dont le traité a longtemps fait autorité ? Oui sans doute. La qualité architecturale d'un édifice se joue ordinairement au carrefour de ces différents critères. Mais l'architecture ne se limite pas à la production d'œuvres qui satisfont à la fois aux besoins matériels de l'homme et à ses aspirations esthétiques. Elle se révèle porteuse de questions de nature plus générale sur la portée philosophique de l'habiter.

Cela nous renvoie à un questionnement sur la place de l’homme au sein de l’architecture et principalement de son occupation en tant que corps de chair.

Inscrire le volume du corps dans le volume-espace nécessite la connaissance du territoire concerné : le corps humain. Cette prise de connaissance passe notamment par sa représentation. L’homme, à travers sa quête incessante de la compréhension du monde, a utilisé les sciences et disciplines mathématiques pour représenter les lois qui régissent la forme de la matière organique et inorganique (cf. Spéculation sur la cristallographie du philosophe grec PYTHAGORE). D’autres ont même démontré, principalement à la renaissance (Traité De Divina Proportione, de Luca PACIOLI, imprimé à Venise en 1509), que le corps humain obéit à la Règle d’or. « L’homme est la plus belle œuvre de Dieu, crée à son image. Il contient tous les nombres, toutes les mesures [...] » Aggripa VON NETTESHEIM, 155. Il serait parfaitement inscrit dans un pentagone régulier et montre- rait ainsi que ses proportions sont en rapport avec le Nombre d’Or. Cette Divine Proportion est déjà démontrée géométriquement par le mathémati- cien grec Euclide, trois siècles avant notre ère, dans ses Eléments.

Les Grecs utilise le corps humain comme unité servant à la construction. Le philosophe Protagoras définira en son temps la notion exprimée par Le Corbusier: «L'homme est la mesure de toute chose».

Selon Vitruve, architecte et ingénieur romain du Ier siècle av. J-C, l'architecture est une imitation de la nature. Il décrit les rapports de mesures d’un corps humain parfait dans le troisième livre de son traité sur l'architecture. Il avait conclu qu’un homme aux bras et jambes écartés, pouvait être inscrit au même titre dans les figures géométriques parfaites du cercle et du carré. D’après les descriptions de

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