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9 Bonnes Raisons D'intégrer La Fonction Publique.

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Par   •  6 Novembre 2013  •  1 953 Mots (8 Pages)  •  1 183 Vues

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Fonction publique - Neuf bonnes raisons d'intégrer la territoriale

- Qu'il soit une vocation ou une révélation, le service du public et du territoire se révèle être un

secteur aux multiples facettes. - Il permet de progresser et d'être pleinement acteur de l'évolution

de la cité.

Si la sécurité de l'emploi représente un argument majeur pour postuler à un emploi public, la fonction publique

territoriale (FPT) n'a, pour autant, rien de routinier. Elle vit au rythme des élections et des projets de

mandature, avec ses aléas, ses chocs de personnalités et, surtout, ses changements. Nouveaux élus ou

chantiers neufs : c'est à chaque fois une renaissance et une motivation régénérée pour ceux qui jouent le jeu

de la mobilité et des concours.

Le service de l'intérêt général

C'est dans les moments de grande solidarité, comme lors de la récente tempête, que se révèle l'essence de la

territoriale : le service à la population, à un territoire, avec le souci de n'oublier personne. Cette ambition,

vécue au quotidien, ne s'émousse pas avec le temps si l'on se passionne pour ce que l'on fait. « Quand on a le

goût d'être utile, c'est un métier formidable, s'exclame Laurent Roturier, directeur général adjoint (DGA) de la

communauté d'agglomération d'Annecy (Haute-Savoie). Et plus on acquiert de l'expérience, plus c'est

passionnant. » « J'ai le sentiment d'agir réellement pour le bien public, confie Vincent Marchaut, ingénieur

éclairage urbain et réseaux. Quand je conseille, je forme, j'apporte mon expertise aux 86 villes du

Sipperec (*), je travaille à l'amélioration du quotidien des habitants. » Et de conclure, comme ses homologues

se comparant à leurs confrères du secteur privé, qu'à défaut de fortes prétentions salariales, ils sont en

mesure d'agir concrètement pour leur territoire, et qu'en ce sens, leur métier est bien plus valorisant.

L'action en prise directe

Les agents issus des services de l'Etat en sont les meilleurs témoins : la territoriale permet la proximité avec

l'usager, l'action en prise directe avec la réalité de la vie des citoyens. Qu'ils aient quitté une direction des

affaires culturelles, des affaires sanitaires et sociales ou le ministère du Budget pour une collectivité, rares sont

ceux qui rebroussent chemin. L'intérêt des missions, leur diversité, la possibilité de mener l'action jusqu'à son

terme et d'en percevoir directement les résultats l'emportent vite sur toute autre considération. Cette

expertise du terrain sera d'ailleurs de plus en plus recherchée par le ministère de l'Intérieur, selon Corinne

Diaz, détachée du corps préfectoral au poste de directrice générale des services (DGS) de la ville d'Etoile-sur-

Rhône (Drôme). Celui-ci fait et fera davantage appel aux DG des collectivités pour son corps de sous-préfets :

car ils sont au plus près des nouveaux centres de décisions. De fait, les nominations se multiplient avec, pour

exemple emblématique, Yvette Mathieu, entrée dans la territoriale « par la petite porte », comme commis à la

mairie de Metz, et qui met aujourd'hui son expérience de la politique de la ville au service de la région Nord-

Pas-de-Calais en qualité de préfète déléguée pour l'égalité des chances.

La grande variété des métiers

De l'action sociale à l'aménagement urbain, de la politique culturelle aux finances, la FPT est faite de

231 métiers classés en 35 familles professionnelles. Pour ceux qui veulent approfondir leur expertise

(juridique, financière, environnementale), les postes et les missions ciblées sont ouverts. Quant à ceux qui

préfèrent exercer des fonctions plus généralistes, le management leur offre un terrain d'action incomparable.

Au point que nombre de DGS déclinent les opportunités en grandes collectivités pour rester « hommesorchestres

» à la tête des services de petites villes. Même sur des postes davantage spécialisés, l'on peut

s'ouvrir à des dimensions très variées. Quand on est ingénieur, comme Vincent Marchaut, on est aussi un peu

sociologue, urbaniste, préventiste, etc., car « l'éclairage, c'est la sécurité, et la vie économique et culturelle ».

L'hétérogénéité des parcours

Des sportifs devenus chefs de police municipale ou DG, des spécialistes du marketing qui se sont imposés

comme managers de communes, des littéraires reconvertis dans la communication, l'urbanisme ou les

finances. A une époque où l'on recherche des profils de plus en plus formatés, la territoriale demeure, même si

elle n'échappe pas complètement à cette tendance, un monde ouvert à des parcours atypiques, aux

autodidactes comme aux surdiplômés. Et, pour peu qu'ils soient prêts à passer les concours et à jouer le jeu

de la mobilité, elle est l'espace de tous les possibles. Comme Yvette Mathieu, Dominique Lemaire a débuté en

bas de l'échelle : armé

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