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Vitesse et travail

Synthèse : Vitesse et travail. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2020  •  Synthèse  •  2 683 Mots (11 Pages)  •  489 Vues

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ZOUGGAGH        CGE         CI2

Adel        Synthèse        02/11/2020

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        86 400 secondes, 1440 minutes, 24 heures composent une journée, ce temps qui parfois passe trop vite, tandis que certaines fois les journées paraissent interminables. Le temps s’apprivoise et s’organise, certaines fois on se sent dépassés et tout le temps surmenés, dans l’urgence, et ce culte de l’urgence est le thème principal de ce corpus, composé :

        D’un extrait d’entretien avec la psychologue Nicole Aubert datant d’Aout 2012 nommé « Ne pas trouver son rythme rend malade ». Le deuxième document est lui écrit par Vincent de Gaulejac nommé « Plus on gagne du temps, moins on en a…Le rapport du temps dans la société paradoxante » extrait du livre « @ la recherche du temps » de Nicole Aubert, 2018. Le troisième document, lui date de 2010 et est une enquête menée par Florence Aubenas nommée « Le Quai de Ouistreham ». Enfin, le dernier document est une image libre nommée « Burn Out », aucune date n’a été renseignée.

        Ces documents présentent chacun un point de vue concernant la course contre la montre universelle de chaque être individuel, ainsi le rapport à la société, au travail principalement, mais aussi les effets sur la vie personnelle exercés par la pression ambiante sur notre santé mentale et physique. Ce qui nous amène à nous demander si l’urgence est-elle une source de motivation ou bien d’asthénie?

        Nous allons subtilement voir dans un premier temps les causes de la culture de l’urgence, qu’est une cause universelle et qui est -à travers le corpus- exprimée par des termes forts dans chaque document. En second temps nous allons voir les conséquences de cette immédiateté bien souvent insatisfaite et qui peut mener à la dépression.

        A priori, tout repose sur l’organisation, mais ces dernières années et de plus en plus au fil du temps et depuis l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et internet, l’urgence en est a son apogée.

Selon Nicole Aubert, dans le document 1, l’urgence est assimilée à une drogue « comme si l’urgence leur servait d’amphetamine », une drogue dont certains ne peuvent se passer. Cette culture de l’urgence, comme une maladie, car ces êtres humains, nous, sommes drogués à l’urgence que l’on cultive, de plus en plus et de jour en jour. À ce sujet, N. Aubert rajoute que « pour les drogués de l’urgence (…) s’arrêter, c’est l’équivalent de la mort », aussi dans le document 2, Vincent de Gaulejac clame que « l’urgence commande tout », que l’être est au service de cette urgence, pour rejoindre N. Aubert, nous avons besoin de l’urgence, c’est cette drogue qui nous fait vivre, sinon on meurt, du moins on se sent mourir. Le temps est une maladie psychique, propre à l’Homme et relative à chacun malgré tout, cette drogue qui nous pousse à en faire plus, à en vouloir plus, à se dépasser, en moins de temps possible.

Cette culture de l’urgence, assimilée à une drogue, désormais à une maladie, qui, n’échappe à personne.

        

        Cette drogue, maladie, cette culture de l’urgence ne s’approprie aucun genre, ni aucun sexe, elle est universelle. Comme N. Aubert l’affirme dans le document 1, « La culture de l’urgence s’impose à tous. » « (…) ne sont affaire de sexe », ce qui soutient le fait que tout le monde doit gérer cette forme de pression quotidienne que nous nous infligeons chacun, de notre gré mais malgré nous, nous pousse à nous dépasser personnellement. De ce fait, cette culture de l’urgence et les réactions humaines, l’humain est assimilé à un sportif en plein concours, en pleine course, les « drogués de l’urgence » comme les sportifs, se motivent, s’efforcent à se dépasser à en rajouter de plus en plus chaque jour, comme s’il le fallait, et ce désir qui doit être assouvi, mais qui est motivé en plus par l’urgence de le faire, comme un cercle vicieux qui pousse chacun à se dépasser, à dépasser les autres, à en vouloir toujours plus en moins de temps possible pour pouvoir se rajouter des tâches à faire, agrémenté par l’arrivée des NTIC. Ces NTIC, nous ont fait tomber malade du temps, car grâce à internet on gagne du temps mais comme le dit N. Aubert dans le document 1. « Et je ne profite pas du temps gagné pour m’adonner au farniente, mais pour en faire le maximum » ce qui rejoint l’idée nommée, qu’est d’en faire plus malgré/grâce au le gain de temps.

Le gain de temps est une occasion supplémentaire pour la personne d’en faire plus, en paraissant avoir plus de temps, alors que ce dernier reste inchangé.

        Le corpus étudié, est composé de faits réels clamés par des psychologues, des enquêtes sur le terrain, sont déjà marquants et amènent à réfléchir, et à comprendre cette culture de l’urgence, mais les termes employés sont d’autant plus poignants.

Ce corpus réuni un champs lexical considérable lié à l’urgence, à l’effort, à l’imminent, de signaux graves. L’adverbe composé « toujours plus » est cité à plusieurs reprise dans le document 1, paragraphe 1 de N. Aubert, afin d’appuyer l’idée d’une motivation future, d’un toujours plus à faire, ou à venir, accompagné dans son document du préfixe « hyper » concernant les journées d’une personne lambda. Dans son document on peut apercevoir les termes liés au danger de l’urgence comme « dangereuse » « risque » et de conséquences avec des mots forts tels que « agressivité » « anxiété » « rongée » « souffre » « s’effondre » « détruite ». Mais aussi des termes liés à la vitesse, à l’urgence « déferle » « très vite » « effrénés » « impératif de vitesse » « impératif d’immédiateté », dans le document 2. Liés à la vitesse on peut retrouver les termes « course » « court », des termes liés au sport, liés à l’effort « s’essouffle » « tempo »… Dans l’enquête de Florence Aubenas, document 3, le rythme de travail effréné, regroupe une énumération des taches des femmes de ménages à bord du bateau dans un rythme accéléré, presque sans fin  « entraine en courant » « se jette » « se précipite » « s’ébroue » « temps imparti » « se rue » « frénésie ». On peut remarquer dans chacun des textes, les termes forts, qui ont été volontairement choisi afin d’appuyer de tels propos, ainsi que démontrer, ce que la vitesse, l’urgence, pousse chacun à faire, ce qui peut être une source de motivation, une source de « toujours plus », une soif d’accomplissement, qui pousse chacun à se dépasser de plus en plus dans un délai imparti.

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