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Les désir de la société de consommation

Dissertation : Les désir de la société de consommation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2016  •  Dissertation  •  467 Mots (2 Pages)  •  979 Vues

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Culture Générale : Synthèse de documents

Les désirs enfantés par la société de consommation portent le plus souvent sur des objets. Ceux-ci appartiennent sans doute à l'ensemble des biens que l'on estime nécessaires au confort de la vie quotidienne, mais restent surtout les cibles d'un désir aussi vague que permanent. Quatre extraits d’essais auxquels s’ajoute une photo permet de réfléchir sur la question. Ils nous conduirons à évoquer d’abord la manière dont l’homme vit avec les objets puis les évolutions contemporaines.

 Andrea Semprini dans « l’objet comme procès et comme action » datant de 1995, indique la manière dont on touche, dont on sent un objet nous en donne une connaissance différente de celle que la vue seule nous donne. L’objet même est  considéré comme simplement utilitaire résultant d’un rapport entre le corps et lui, il en est ainsi des sièges comme l’explique François  Dagognet dans un extrait de « l’éloge de l’objet » datant de 1989. Un siège est différent d’un autre  ou un corps assis est différent d’un autre selon les époques et les civilisations. Le « salon contemporain » photographié dans le document  4, illustre cet aspect : il n’est pas purement fonctionnel, il indique une posture, une forme de convivialité, une manière de vivre. Ces couleurs suggèrent association simultanée de sensations, confortable et chaleureux. L’objet peut être plus qu’utile, il peut aussi être rassurant, enveloppant, c’est en tout cas ce que réclame le design d’aujourd’hui selon Gilles Lipovetsky dans un extrait de son essai  « Bonheur paradoxal » datant de 2006.

Quelles impressions peut nous inspirer un objet ?

Si  les objets peuplent la vie des hommes depuis longtemps, ceux-ci n’entretiennent pas avec eux les mêmes rapports, ne leur donnent pas le même aspect, ne les conçoivent pas de la même manière. L’objet moderne se veut expression d’un univers doux et « zen », presque « maternel » qui s’éloigne de la géométrie fonctionnaliste prônée, par exemple, par l’école allemande du Bauhaus dans les années 30. Le salon contemporain de la photo, pas encore douillet et ovoïde, comme dans le design expliqué par Lipovetsky mais déjà épuré et apaisant, en est une évocation.  Ce salon du document  4, témoigne de la place que veulent prendre les corps, de la manière dont on veut vivre et échanger aujourd’hui. Comme l’explique Giedion cité par Dagognet , les sièges, les meubles dans l’ensemble, prennent place dans un ensemble psycho social vaste qui va bien au delà de leur fonction première. L’objet ne se réduit pas à sa simple fonction première, il représente à la fois, un mode de vie, des attitudes, des mentalités, voire des aspirations.

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