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Le symbole de la violence de la banlieue

Commentaire de texte : Le symbole de la violence de la banlieue. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2015  •  Commentaire de texte  •  666 Mots (3 Pages)  •  806 Vues

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Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises sont des violences urbaines qui ont commencé à Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005 puis se sont répandues à travers la France dans un grand nombre de banlieues, fortement touchées par le chômage et l'insécurité. L'état d'urgence a été déclaré le 8 novembre 2005, puis prolongé pour une durée de trois semaines consécutives. Au total, on dénombre plus de 10 000 véhicules incendiés, des bâtiments publics de première nécessité calcinés, des écoles vandalisées, souvent des écoles maternelles, ou des Maisons associatives pillées, des passagers d’autobus menacés de mort. Le symbole de la violence de la banlieue.

En 2005, la mort de deux adolescents, Zyed et Bouna, dans un transformateur électrique où ils s’étaient réfugiés à Clichy-sous-Bois après une course-poursuite avec la police avait été le point de départ d'émeutes dans des quartiers de banlieues dites "sensibles". Les deux policiers ont été mis en cause pour « non-assistance à personne en danger » mais le non-lieu a été requis.

Aujourd’hui la ville qui cristallise l’impression d’insécurité dans les banlieues est Marseille. En effet, le nombre de règlement de comptes par armes à feux a beaucoup augmenté et elle est le sujet de nombreuses émissions d’investigation.

Au départ, dans les années 50-60, la violence de la jeunesse est caractérisée par les blousons noirs. Ce sont de jeunes blancs qui écoutent du rock et cultivent une culture rebelle. Ils s’affrontent parfois le soir dans les bars mais rien de très sérieux.

Après la guerre, le pays est en ruine et on fait appel à la main-d’œuvre étrangère pour aider à reconstruire la France. Cependant, la place pour la loger manque très rapidement et des bidonvilles se mettent en place. On décide alors de construire de grands ensembles d’hlm. La ghettoïsation commence.

Avec cette main d’oeuvre étrangère se développe la xénophobie. Une partie de la jeunesse rock, les Rebels, commencent à montrer des actes de violences à l’égard des jeunes de couleurs et n’hésitent pas à faire appel aux poings pour montrer leur mécontantement. Des gangs tels que les les Black Panthers (qui maitrisent les arts martiaux) plus connus sous le nom de asnays en France se forment alors pour contrer les Rebels et se défendent lors des attaques.

Le système est enclanché et se transforme en véritable guerre de territoire entre les skinheads racistes et les redskins antifascistes, ils se déplacent en bande et arpentes les rues des Paris. Même si leur style paraît semblable leur idéologie est totalement différente et les affrontements sont très violents.

Vient alors la surenchère de violence. Les armes apparaissent et l’argent devient nécessaire pour alimenter la violence: racket, trafic de drogue.. Les gangs s’organisent. Le phénomène prend désormais des proportions énormes et peut à peu, le mouvement skinhead perd de l’importance.

C’est la fin de la culture rock et la culture rap se développe peu à peu dans les cités. Au départ, elle est incarné par la zulu nation d’Afrika Bambataa, un mouvement culturel qui regroupe plusieurs arts de la rue dont le rap, la danse hip hop et le graffiti. Les valeurs de départ

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