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Le rouge et le noir

Analyse sectorielle : Le rouge et le noir. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2022  •  Analyse sectorielle  •  1 734 Mots (7 Pages)  •  193 Vues

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De nos jours, de nouveaux problèmes ont émergé suite au développement des nouvelles technologies et du réseau Internet. Ceux-ci comptent parmi eux le cyberharcèlement, une forme d’harcèlement s’effectuant via Internet et les réseaux sociaux. Nous analyserons ce phénomène en France à partir de l’an 2000, étant donné que cette génération fut propice aux avancées technologiques. Nous nous poserons ainsi la question suivante : en quoi le cyberharcèlement est-il un nouvel enjeu social ? Un enjeu social est un problème, que peut rencontrer une société donnée. Nous étudierons dans un premier temps les acteurs et le processus de cyberharcèlement. Puis, nous analyserons dans un second temps, l’impact du cyberharcèlement et les solutions.

1) Les acteurs et le processus de cyber harcèlement

  1.     Les victimes et les agresseurs

 

Le cyberharcèlement touche de plus en plus de personnes avec le développement des réseaux sociaux. Cependant, les jeunes en sont le plus touchés. En moyenne, les adolescent de 12-14 ans représentent la plus grande partie, car ils correspondent à 54 % des victimes. Les jeunes de 9 à 11 ans représentent 17 % des victimes, quant aux jeunes de 15-17 ans, ils en représentent 24%. Seulement 5 % des des personnes touchée ont un âge inférieur à 9 ans. Toutefois certains adultes peuvent également être la cible de cyber harcèlement. D’après une étude, 74% des jeunes de moins de 35 ans auraient déjà été confrontés au cyber harcèlement, contre 59 % pour les personnes âgées de 35 à 59 ans. Les personnes ayant passé 60 ans sont minoritaires, mais leur pourcentage de 47 % reste tout de même très alarmant. Par ailleurs, selon le ministère de l’Education nationale, le sexe féminin serait davantage victime de cyber harcèlement que le sexe masculin ( 58 % contre 42 %) même si la fiabilité de cette statistique n’est pas certaine. Cependant, chez les adultes le pourcentage est égal et il s’élève a 59 %. Fréquemment, nous pensons a tord, que les agresseurs restent anonymes derrières de faux profils, mais les ex-petit(e)s copain/copines, les amis ou les camarades de classes et collègues, voir même un membre de la famille ne se cachent pas, bien au contraire. Toutefois, hormis les agresseurs et les victimes, il y a aussi des témoins qui se révèlent être plus nombreux qu’on ne le pense. En effet, 59 % des français avouent avoir été témoin d’au moins une situation de cyber harcèlement.

  1.     Les moyens employés

Les moyens employés par les agresseurs sont multiples. En moyenne, les enfants reçoivent leur premier appareil électronique à 10 ans. Ils passent alors en moyenne 2 h par jour sur Internet ou sur les réseaux sociaux, à un âge pas toujours réglementaire. Les réseaux sociaux les plus utilisés dans les cas du cyberharcèlement sont Facebook (37 %), Snapchat (32 %), WhatsApp (12%) et Twitter (2%). Cependant pour la tranche d’âge supérieure, les plateformes de rencontres sont également source de cyber harcèlement (16 % hommes et femmes confondues). Par ailleurs, la diffusion instantanée et en masse de certains contenus gênants (photos, vidéos, rumeurs, etc..) à travers les réseaux sociaux peut rapidement devenir incontrôlable. En effet, une fois rendu publique, la photo ou la vidéo peut être accessible à tous et être repartagée par des centaines ou des milliers de personnes. La victime subira alors des moqueries de bien plus d’un ou d’un groupe d’agresseurs, mais sera à la merci de tous. Même si l’agresseurs se rend compte de son erreur et tente de supprimer le contenu qu’il à posté, il sera définitivement trop tard et il restera à jamais public. Ce type d’harcèlement est donc totalement différent, de ce que nous avions toujours connu jusqu’alors, puisque les contenus choquants peuvent perdurer 10 ans, 20 ans ou à jamais sur Internet après l’attaque. Les personnes mal intentionnées peuvent également user de chantage sur leurs victimes afin qu’elles leur envoient du contenu choquant (photo ou vidéo dénudée). Les victimes (souvent les adolescentes de 12-14 ans) se condamnent parfois elles même par leur manque de prudence. L’innocence des jeunes est donc exploitée par des agresseurs souvent du même âge, profitant des réseaux sociaux pour étendre leur influence. Nous pouvons citer 7 comportements relevant du cyberharcèlement :

  • Contacter une personne en ligne et la relancer plusieurs fois alors qu’elle ne répondait pas.
  • Demander à une personne de vous répondre rapidement en utilisant des majuscules, plusieurs points d’interrogations ou d’exclamations.
  • Contacter une personne en ligne et la relancer plusieurs fois alors qu’elle exprimait ne plus vouloir recevoir de messages.
  • Insulter ou se moquer de quelqu’un en ligne (en commentaires ou par messages)
  • Envoyer un message à caractère sexuel à une personne sans qu’elle ne vous le demande
  • Faire partie d’un groupe prenant pour cible une autre personne (moqueries, rumeurs, diffusion de photos et de vidéos gênantes…) que l’on soit simple témoin ou participant actif
  • Publier ou diffuser une photo ou une vidéo gênante d’une personne sans avoir eu son autorisation.

 1.3  Les causes

Les agresseurs ne choisissent jamais leur(s) victime(s) au hasard. En effet, ces dernières sont souvent harcelées à cause de leurs résultats scolaires, leur croyances religieuses, leur apparence physique ou encore leur orientation sexuelle. Statistiquement parlant, 45 % des agresseurs agissent par jalousie ou vengeance, 38 % pour des questions de différence de goûts ou de comportements et 36 % pour des questions de différences physiques ou de look. Les rumeurs de certaines personnes peuvent également inciter des agresseurs à commencer à agir. Dans certains collèges ou lycées, les filles sont classées dans des catégories par leurs camarades de classe. Celles-ci ne sont pas toujours supposées être gratifiantes. Dans certains cas, ces jeunes filles subissent des appellations comme « saines » et « sales », désignant dans ce cas précis leur expérience en rapport avec les relations sexuelles. Dans les deux cas, les victimes font le plus souvent l’objet de critiques et de moqueries via les réseaux sociaux.

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