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Les Femmes Savantes, Molière

Commentaire de texte : Les Femmes Savantes, Molière. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  462 Mots (2 Pages)  •  850 Vues

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Les Femmes Savantes est une comédie écrite en cinq actes et en vers par Molière en 1672. Cette pièce appartient au mouvement du classicisme et a pour principaux thème la précisosité ( mouvement et une mode littéraire française du XVII e siècle visant à raffiner les mœurs et la langue française ) et le pédantisme ( comportement qui consiste à manifester son savoir de manière prétentieuse ou de faire semblant d'avoir des connaissances ).

Cette scène est la première scène de l'Acte 1 de cette pièce, elle nous projette directement dans l'action au moyen d'une dispute entre deux sœurs sur le thème du mariage.

Afin de comprendre « En quoi cet extrait est-il une scène d'exposition ? » ; nous allons d'abord voir si Armande est une femme savante, puis nous nous intérésserons à Henriette et le mariage.

Dans cet extrait, dès le début de la scène, Armande s'impose directement comme une femme savante et précieuse en argumentant de manière à blâmer le mariage, elle exprime sa colère et son indignation avec des interrogations « Quoi ? » (vers 1) et des exclamations « Ah ! » (vers 5), « Ah mon Dieu ! » ( vers 8), « fit ! » ( vers 8 ) . Elle met en avant son savoir grâce à des périphrases comme « vulgaire dessein » ( vers 4), « bas amusements » ( vers 32 ) et « sortes d'affaires » ( vers 32 ). Armande montre également sa huate estime d'elle-même et sa volonté d'emprise sur sa sœur, Henriette en tentant de la convaincre en mettant en parallèles des termes mélioratifs comme « beau nom de fille » ( vers 1), « beau nom de fille » ( vers 2) et des termes péjoratifs tels que « dégoutant » ( vers 10 ) et « sale » ( vers 12 ).

Armande se met ensuite à critiquer la monotonie de la vie de femme mariée : « choses du ménage » (vers 28) et « marmots d'enfants » ( vers 30). Celle-ci renchérit immédiatement en décrivant une dépendance de la femme envers son mari avec « idole d'époux » ( vers 30), « esclave » ( vers 44 ) ou encore « esclave asservie » ( vers 44 ). Pour elle, le mariage est comparable à s'emprisonner pour le restant de sa vie « claquemurer » (vers 28). L'argumentation d'Armande devant normalement l'illustrer comme une femme savante, ne fait en réalité que la démonstration de son pédantisme et de sa préciosité.

L'excessivité d'Armande témoigne d'un tempérament qui n'est pas digne de ce qu'elle prétend être, l'utilisation des verbes « blessée » (vers 11), « traine » (vers 12) et « frissonnez » ( vers 13), montre qu'elle s'emporte facilement et qu'elle est très excessive « mariez-vous à la philosophie ». De plus, les arguments donnés par celle-ci sont discutables et facilements déconstruits par sa sœur puisqu'en effet, Armande décrivant le mariage comme quelque chose de dégradant et reflétant les mauvais côtés de l'Homme, Henriette répond simplement  « vous ne seriez pas ce dont vous vous vantez,

Si ma mère n’eût eu que de ces beaux cô

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