LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Analyse de la pièce de théâtre Les Femmes Savantes de Molière

Dissertation : Analyse de la pièce de théâtre Les Femmes Savantes de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2013  •  819 Mots (4 Pages)  •  6 303 Vues

Page 1 sur 4

Les femmes savantes

Molière vit au 17e siècle, alors que la société dans laquelle il demeure agit pour le bien de l’état et développe un intérêt pour les sciences. À la fois dans le courant de préciosité et dans celui du classicisme, sa pièce de théâtre Les femmes savantes est présentée pour la première fois en 1672, et c’est de cette pièce de théâtre que provient l’extrait « Acte V, scène 4 ». Dans Les femmes savantes, Molière raconte l’histoire d’Henriette qui veut épouser Clitandre, mariage qui ne plaît guère à sa mère Philaminte, à sa tante Bélise et à sa sœur Armande, des femmes savantes qui la préfèrent dans les bras d’un prétendu savant, Trissotin. Suite à plusieurs tentatives pour les faire changer d’avis, Clitandre finit par recevoir la bénédiction de Philaminte lorsque l’oncle d’Henriette, Ariste, feint la perte de fortune de la famille et que Trissotin abandonne son union avec Henriette. L’auteur dévoile ainsi les valeurs des femmes savantes et y démontre les effets négatifs dus à leur éducation. L’extrait « Acte V, scène 4 » reflète à la fois la préciosité et le classicisme à travers l’ordre, les apparences et les passions néfastes.

Premièrement, l’auteur introduit l’ordre par l’intermédiaire du pouvoir : « Allons, Monsieur, suivez l’ordre que j’ai prescrit, / Et faites le contrat ainsi que je l’ai dit. » (v. 1778-1779). Cela traduit le fait que Chrysale ait repris le contrôle de la situation et use maintenant de son pouvoir. L’utilisation de l’impératif accentue le pouvoir de Chrysale. Donc, le pouvoir employé par Chrysale contribue au maintien de l’ordre. Puis, Molière aborde la tromperie : « Je ne vous ai porté que de fausses nouvelles ; / Et c’est un stratagème, un surprenant secours / Que j’ai voulu tenter pour servir vos amours, » (v. 1760-1762). Ceci manifeste le fait que d’user de tromperie a permis d’éclaircir la situation. L’accumulation des descriptions de cette tromperie renforce l’effet positif qu’elle a eu. La tromperie bien utilisée collabore au retour à l’ordre. Bref, le pouvoir bien employé ainsi que la tromperie positive et correctement appliquée contribuent à l’ordre retrouvé et maintenu.

En second lieu, Molière parle des apparences. Il le fait d’abord à travers l’honneur : « Ah ! quel honteux transport ! Fi ! tout cela n’est rien. » (v. 1706). Philaminte exprime son désarroi face son honneur abattu par sa perte. La forme exclamative de ce vers fortifie l’émotion de honte ressentie et exprimée par Philaminte. L’honneur renversé provoquant la honte démontre la valeur des apparences. Puis, l’auteur traite de la valorisation du spirituel : « Qu’il a bien découvert son âme mercenaire ! / Et que peu philosophe est ce qu’il vient de faire ! » (v. 1727-1728). Cela déchiffre le fait que dans les gestes déplorables Philaminte tient compte de l’âme et de la philosophie. L’hyperbole dans les mots « que peu philosophe » explique la signification qu’a le spirituel pour Philaminte, mais exprime aussi son besoin de dire plus pour exprimer moins. Par conséquent, la valorisation du spirituel a comme dessein de renchérir les apparences. Donc, l’honneur renversé et le spirituel valorisé appuient les apparences superficielles par leur grande valeur et la recherche de

...

Télécharger au format  txt (5.2 Kb)   pdf (72.8 Kb)   docx (9.6 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com