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Comment se fabriquent les filles et les garçons?

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Par   •  23 Avril 2017  •  TD  •  835 Mots (4 Pages)  •  486 Vues

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Comment se fabriquent les filles et les garçons?

Contes,manuels,livres pour enfants:

DOC 1

Question 1:

Les figures masculines dans les anciens contes sont actives, fortes, courageuses, loyales et intelligentes. Ce sont aussi les hommes qui partent travailler et qui sauvent la femme.
Alors que les figures féminines sont douces, passives, muettes, incapables et bonnes
à rien, qui ne se préoccupent que par leur beauté. Elles sont également naïves, sans dignité ni courage. Ce sont elles qui s'occupent des taches domestiques.
 

Question 2:

Les enfants, dès leurs plus jeunes âges, sont influencés par les contes et livres. Les filles, se voient reflétées dans les jolies princesses, amies des animaux et avec une belle voix. Les princesses sont présentées aux enfants comme un idéal à suivre, cela est renforcé par le fait que l'histoire finisse toujours bien . Cependant, inconsciemment, en voyant leur princesse préférée faire le ménage, cela leur parait normal le faire également. Cette princesse devient alors leur modèle à suivre, dans tous les domaines. Par exemple, la femme attend son ''prince charmant'', se sent en sécurité à côté d'un homme, c'est souvent elle qui fait le ménage (on dit ''femme de ménage'' et non pas ''homme de ménage'' , c'est donc une profession associée aux femmes). Les garçons, quant à eux, se trouvent également influencés, ils se voient reflétés dans le prince, qui est présenté comme un homme fort, courageux, vaillant, beau... mais surtout comme le sauveur de la princesse, c' est pourquoi les métiers comme militaire, pompier et policier sont plutôt associés à des “métiers d'homme”. Les hommes aussi se voient obligés à être forts et courageux, ils refusent donc de pleurer.

DOC 2

Question 1:

De nos jours, le pourcentage de héroïnes dans les BD est de 10 %, dans les livres de 38 % et dans les DVD de 24 %. On remarque donc que les filles sont inférieures en nombre par rapport aux garçons. Dans les livres, avant comme aujourd'hui les filles ont les mêmes apprentissage de vie que les garçons et il n'y a pas de différences entre leurs comportements et activités ( comme Franklin et Olivia). Cependant certains rôles et attitudes restent très sexués (Martine ballerine ou Lilicat est peureuse pour les filles, les anges du stade ou Foot pour les garçons). De plus les garçons portent des pantalons et les filles des jupes ou du rose (Charlotte aux fraises). Dans les DVD, les héros ont des pouvoirs et partent à l'aventure. Avant, les filles étaient principalement des princesses et des fées, tandis qu' aujourd'hui les filles partent également à l'aventure et sont dotées de pouvoirs (Frozen et Vaina). Les BD restent les mêmes qu'avant, les garçons sont des héros, des justiciers, des pirates.... Les filles sont très peut nombreuses, mais elles ne sont pas associées à l'univers domestique ou maternel. Les BD illustrent plutôt les caractéristiques et comportements propres aux garçons.

DOC 3

Question 1

Dans les manuels scolaires, on remarque que sur 3 348 personnages, 2 676 sont des hommes tandis que 672 sont des femmes. Dans les manuels scientifiques cette faiblesse numérique s’accompagne d’une surreprésentation des femmes dans des professions auxquelles elles sont traditionnellement associées ; par exemple dans le manuel des éditions Hachette, les femmes sont des “hôtesses” ou “assistantes médicales”, alors que les hommes sont, eux, des “agents qualifiés”, des “comptables”... Dans les manuels d’histoires, sur 144 biographies, seulement 5 concernent des femmes ; et dans les 255 textes écrits par des personnalités politiques, 9 sont écrits par des femmes. Mais aussi, dans les manuels de seconde de CAP, le droit de vote des femmes est considéré comme un réel mouvement politique, tandis que dans les manuels de seconde générale cela est considéré comme une exception de l’Histoire. Dans les manuels d’économie, les femmes restent stéréotypées (femmes délicates aux petites mains travaillant dans l’industrie du textile). En seconde générale le programme s’achève en 1848, il ne traite donc pas le travail des femmes pendant les guerres. De plus les femmes sont souvent représentées en mère, fille ou “femmes de”. Le plus souvent les femmes sont également représentées dans le secteur privé, et dans les métiers d’education et du soin. Finalement, dans l’ensemble des manuels scolaires, le sentiment que l’art et le savoir sont généralement des affaires d’hommes perdure.
Les manuels scolaires contribuent donc bien à la reproduction des stéréotypes de genre.

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