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La Cause Et L'équilibre Du Contrat

Analyse sectorielle : La Cause Et L'équilibre Du Contrat. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 046 Mots (5 Pages)  •  639 Vues

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Le contrat est la convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres personnes, à donner, à faire ou à ne pas faite quelque chose. Dans le contrat, la cause est un des quatre éléments de validité (avec le consentement, la capacité juridique et l’objet certain) qui répond à la question de savoir pourquoi a-t-on conclu le contrat. L’équilibre du contrat c’est d’une part une égalité monétaire et économique entre les obligations des cocontractants et d’autre part c’est l’équilibre entre les clauses du contrat qui confère la même qualité au contrat pour les cocontractants.

Nous pouvons ainsi nous demander si l’équilibre du contrat peut se lire à travers la cause du contrat. Il conviendra d’étudier dans une première grande partie en quoi la cause est un élément essentiel du contrat. Enfin, dans un dernier temps nous nous attacherons à relever comment la cause peut perturber l’équilibre du contrat.

I) La cause, un élément essentiel du contrat

Nous allons donc nous intéresser à la cause du contrat en expliquant tout d’abord pourquoi la cause existe-t-elle, puis nous verrons à quelles conditions cette cause est-elle licite.

a. L’existence de la cause

L’article 1131 du Code Civil stipule qu’afin d’être valable, le contrat doit avoir une cause.

On peut avoir une conception objective de la cause. C'est-à-dire que l’on considère que la raison d’un engagement est partagée par tous les cocontractants d’un même type de contrat et n’est donc pas propre à un seul cocontractant. Cette conception est indépendante des motifs personnels des individus. Cependant on peut également avoir une conception subjective de la cause. Ainsi, on considère que la cause d’un engagement est toujours personnelle et que pour chaque cocontractant correspond des motifs propres. Cette conception est dite « concrètes ».

D’abord, dans un contrat synallagmatique, c’est dans la cause de l’obligation d’une des parties que réside l’obligation de l’autre partie. La cause de l’obligation d’un vendeur est l’obligation d’un acquéreur : vendre quelque chose pour le vendeur et payer le prix pour l’acquéreur. Ensuite pour les actes à titre gratuit, la cause est l’absence de contre partie. C’est l’animus donandi, l’intention libérale. Dans une donation, la cause de l’obligation du donateur est son désir de gratifier son bénéficiaire. Enfin, pour les contrats unilatéraux, la cause est une opération extérieure qui souvent précède le contrat. Dans une promesse unilatérale de payer la cause est matérialisée par la dette qui existe déjà. L’individu doit payer car il est débiteur et peu importe les motivations personnelles. La cause de l’obligation d’une partie consiste dans la contrepartie à cette obligation. Il peut exister une fausse cause, c’est lorsqu’un cocontractant s’est engagé avec la croyance d’une contrepartie réelle et s’est trompé. La fausse cause vaut absence de cause.

b. La licéité de la cause

Ainsi après avoir remarqué d’où venait la cause nous allons soulever la question de la licéité de la cause.

D’après l’article 1133 du Code civil, le contrat n’est valable que si la cause d’une obligation contrevient à une disposition d’ordre public ou aux bonnes mœurs. La sanction d’une cause illicite ou immorale dans le contrat est la nullité de ce contrat. La cause

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