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Processus psychopathologique

Compte rendu : Processus psychopathologique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2020  •  Compte rendu  •  2 269 Mots (10 Pages)  •  406 Vues

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A partir du travail, réalisé le 12 mars 2020, sur vos représentations initiales, rédigez une synthèse de vos réponses aux 2 questions suivantes :

- Lorsque vous entendez parler de maladie mentale, qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

Pour moi, lorsque j’entends parler de maladie mentale je pense directement aux troubles de comportements, de l’émotion, de l’humeur. Cela qui entrainerai une perturbation de la vie quotidienne chez la personne.

Un handicap qui n’est pas forcément vu par le monde extérieur, donc qui n’est pas forcément visible.

Ces personnes peuvent ressentir les symptômes de leur maladie mentale, d’autres ne s’en rendent pas compte.

Cette maladie peut être visible par les proches voyant les comportements changeant chez la personne.

- Quelles idées avez-vous de ce que vivent les patients souffrant de maladie mentale ainsi que leurs familles ?

Pour les patients, je pense que cela dépend de chacun mais la plupart du temps, je pense que les patients vivent un réel malheur intérieur, ils n’arrivent pas à y faire face. Je pense qu’ils ressentent une tristesse, une anxiété, pouvant avoir un impact sur leur concentration. C’est pour cela qu’ils peuvent s’isoler dut à une grande souffrance intérieure, et par la suite se sentir rejeter et exclus de la société.

Mais je pense qu’il est difficile de pouvoir savoir ce qu’ils ressentent réellement, comment ils souffrent intérieurement. Chacun est différent et chaque personne l’exprime à sa façon.

Des souffrances personnelles qu’ils peuvent colporter sur la famille, je pense que cela est très dur pour les proches, qui peuvent ressentir différentes émotions, de la tristesse, de l’anxiété, de la colère…

Une situation difficile pour eux, devant l’incapacité pour eux de ne pas pouvoir faire quelque chose pour aider la personne malade. Elles se sentent impuissant pensant qu’elles ne sont pas forcément à la hauteur pour les aider, pourtant je pense que l’aidant à une place majeure dans la « méthode thérapeutique » de la maladie.

2ème partie

A partir de l’analyse documentaire réalisée le 13 mars, répondez à la question suivante :

- Expliquez l’évolution des conceptions de la maladie mentale dans la société, de l’antiquité au 19ème siècle

Durant l’antiquité, les troubles mentaux sont considérés comme des troubles qui affectent l’âme, un signe d’hostilité à l’égard du divin. Concernant la thérapeutique elle est considérée comme expiatoire, donc soigner qu’avec les thématiques religieuses, expurger le mal à travers des cérémonies de purifications.

Au moyen âge, on parle des malades avec le terme de ‘’fou’’, ils sont considérés comme des possédés, représenter comme l’incarnation du diable. Ils sont chassés, ont un procès de sorcelleries où ils sont brulés vifs sur le bûchers, ou encore ils sont envoyés sur des bateaux débouchant sur des noyades collectives.

A la renaissance, avec l’influence des philosophes, les supplices aux buchers et les tentatives d’éliminer les ‘’fous’ commencent à disparaitre. Avec la découverte de l’imprimerie, cela permet de donner des nouvelles connaissances au grand public. Le détenteur du savoir n’est plus seulement la religion avec son scribe, la défiance et la marginalité sont donc beaucoup moins rejetées. Grace aux médecins qui font des recherches sur la maladie, le terme de névrose apparait afin de décrire la folie.

Au 17ème siècle, l’importance est toujours assignée aux philosophes, c’est le siècle de la raison raisonnante. La création des hôpitaux, qui eux vont accueillir les malades physiques et mentaux, mais l’édit d’enfermement de 1656 impose d’interner les furieux et les insensés dans une structure carcéral afin de pouvoir préserver une promiscuité au sein des établissements.

L’oisiveté, le nomadisme, sont rejetés et considérés comme des pêchers. Donc peu sont les objectifs de guérison et la prise en charge des patients relève donc de l’esprit charitable de chacun.

Au 18ème siècle, des nouvelles idées apparaissent, à travers la philosophie des lumières.

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen privilégie les différents individus et leurs droits. ‘’ Chaque hommes naissent libres et égaux‘’ c’est alors en 1793 DC PINEL (médecin) et son surveillant PUSSIN prennent la décision de libérer les malades agités. Les ‘’fous’’ acquièrent le statut de malade, un statut qui peut et doit faire l’objet d’un soin. Une séparation des hôpitaux généraux et des institutions spécialisées sont fondées.

PINEL et PUSSIN sont donc à l’origine des premières théories en soins dans les maladies mentales, et crée ‘’ le traitement morale de la folie’’ une relation soignant soigné fondée sur la non-violence et le respect s’ébauche au travers celui-ci.

Au début du 19ème siècle, l’évolution poursuit et la première loi psychiatrique voit le jour en 1838. L’obligation pour chaque département de créer un asile, afin de pouvoir protéger la société et d’autre part le malade. Deux modes de placements sont alors définis, le placement d’office ou le placement volontaire. Des classes économiques se forment, la psychiatrie est désignée comme un pouvoir répressif de l’état et comme une classe dangereuse.

Puis viens la nosographie c’est-à-dire la découverte et la classification des maladies mentales sur la mode de la botanique. Ils considèrent que toutes les maladies mentales sont le produit de causes anatomiques ou organiques.

Ce philosophe ; Freud va bouleverser l’étude des troubles mentaux, fonde la science des inconscients, la science des rêves, et publie différents ouvrages. Les découvertes freudiennes commencent à modifier la façon de penser sur les maladies mentales.

Nous pouvons donc voir, que l’évolution des conceptions de la maladie mentale dans la société, de l’antiquité au 19ème siècle, change considérablement. En résumé jusqu’à la renaissance, la religion faisait l’objet des maladies mentales, considérée comme des possédés à exorciser, des fous à bruler sur le bucher. Puis l’arrivée des grands philosophes vont révolutionner les différentes

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