Surveiller Et Punir 1e Partie

L'auteur :

Michel Foucault est né le 15 octobre 1926 à Poitiers.

Philosophe français, il est reçu à l’Ecole Normale Supérieure en 1946. Il aura fait plusieurs grandes écoles. Directeur du département de philosophie à l’Université expérimentale de Vincennes. Il est ensuite élu au collège de France en 1970, où il enseignera jusqu’à la fin de sa vie, après avoir enseigné dans diverses universités.

Figure marquante de la pensée du XX° siècle, il s’impose comme une nouvelle figure de l’intellectuel, touchant à de nombreuses disciplines. Foucault est profondément humaniste, grand défenseur des droits de l’homme et des théories générales sur la nature humaine.

Personnage engagé et militant, il est connu pour ses prises de positions et ses critiques des institutions. Sa philosophie, souvent associée au mouvement structuraliste, s’intéresse aux relations de pouvoir sous toutes ses formes, qui s’exercent sur les gens. Ses thèmes sont la folie, la médecine, la prison, la sexualité, l’éthique ou encore les sciences de l’homme.

Michel Foucault décède le 25 juin 1984 d’une maladie opportuniste liée au sida.

Résumé :

Dans « surveiller et punir », M. Foucault retrace l’histoire du châtiment, du supplice avant le XVIIe

siècle à la prison d’aujourd’hui. Il nous montre que cette évolution n’est pas due à une humanisation des peines mais à un changement dans le mode d’exercice du pouvoir.

La peine n’est alors avant tout qu’un élément de tactique politique, et la transformation des méthodes punitives au cours du temps n’est en réalité qu’une transformation des techniques de pouvoir sur les individus.

Développement :

J’ai choisi d’effectuer cette fiche de lecture sur la première partie du livre : « SUPPLICE ». Elle comporte 2 chapitres : « Le corps des condamnés » et « L’éclat des supplices ».

I/ Synthèse

SUPPLICE

M. Foucault décrit les méthodes de punition et leurs évolutions entre milieu du XVIIIe et fin XIXe.

Il évoque l’évolution du supplice qui passe d’une scène publique violente et empli de souffrance à la punition qui devient moins physique et beaucoup plus discrète.

Le corps comme cible et le « spectacle punitif » s’efface peu à peu à la fin du XVIIIe.

Les méthodes ne consistent plus à punir mais à corriger, à redresser. Il faut ôter la douleur pour supprimer la vie, comme par exemple dans la condamnation à mort.

La guillotine sera utilisée à partir de mars 1792 pour devenir une machine de mort rapide et discrète. La guillotine supprime la vie, la prison ôte la liberté.

L’auteur développe les mécanismes punitifs répressifs (la sanction) et positifs (fonction sociale). Il soutient la punition comme un système politique, de stratégie, avec une transformation historique. Cette punition peut être sévère ou indulgente.

Les supplices corporels

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