DEAES COMPETENCE 2

En vous appuyant sur votre expérience, décrivez avec précision, des situations pour lesquelles vous avez dû réaliser des actes essentiels de la vie quotidienne (tels qu’aide à la mobilisation, à l’habillage, à la toilette, à l’alimentation, à la prise en charge de médicaments, aux fonctions d’élimination, à d’autres fonctions)

Analyser votre intervention au regard des besoins de la ou des personnes accompagnées.

Situation 1

Mlle L. B. 76 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer (depuis 3 ans) et syndrome parkinsonien. Milieu sans problème économique. Célibataire et sans famille proche. Accompagnée 24h sur 24.

Mon intervention : 2 ans en faisant 3 nuits par semaine.

Curatelle Mr H. K. ami depuis 30 ans de Mlle L.B.

Pas de soins infirmiers en place.

Fonction d’élimination

1. Je regarde sur le cahier de transmission et je note que Mlle L. n’a pas de selles depuis 4 jours malgré le régime riche en fibre et beaucoup de boisson pour faciliter l’élimination (jus de fruit, de l’eau) et la prise journalière de 1 sachet de Duphalac.
2. Je vois son ventre assez dur et traces de selles dans les couches.
3. Je décide d’appeler son curateur pour l’expliquer que Mlle L. risque d’avoir un fécalome. Et il faut appeler le médecin pour demander son avis de la situation. Il s’oppose car pour lui, c’est normal.
4.  2 jours après elle n’a rien fait et elle a le ventre très ballonne, l’après-midi son curateur décide d’appeler le médecin et finalement il vient et effectivement Mlle L. a besoin d’un Normacol pour pouvoir évacuer le fécalome.

Situation 2

Me K.P. 71 ans milieu très aise, maladie d’Alzheimer et des état dépressif réguliers depuis 20 ans.  Marié et sans enfants. Mari assez distant et froid.

Mon intervention : du lundi au vendredi 1 heure à midi.

Fonction aide à l’alimentation

1. Depuis plusieurs jour Me K. ne veut pas manger, elle dit qu’elle n’a pas faim. Elle mange ce que son mari veut manger chaque jour.
2. Elle n’arrive plus à maitriser les couverts, donc c’est moi qui l’aide à manger ;
3. Je propose au mari de voir avec le médecin pour prévoir de compléments alimentaires et donner le choix à Me K. de choisir son repas. Lui, il dit que c’est comment ça depuis des années et que ça femme a toujours mangé ce qu’il décidait car elle ne sait jamais quoi manger.
4. En regardant le cahier, je vois qu’elle a perdu 1 kilo la dernière semaine. Avec cet argument le mari accepte d’appeler le médecin, et le médecin prescript des boissons protéines et crèmes enrichie.
5. Me K. a repris du poids en quelques jours avec les compléments alimentaires.

Expliquez, en vous appuyant sur votre expérience, de quelle manière vous avez procède pour repérer les besoins de la personne en respectant son intégrité.

Comment repérer vous une situation d’urgence ? donnez deux exemples concrets.

Je repère les besoins d’une personne en évaluant les besoins primaires et secondaires. Besoins primaires pour moi, sont manger, boire, dormir, se laver, se reposer… et les besoins secondaires je les repère en parlant avec la personne en concret ou sinon avec ses proches, si la personne ne peut pas communiquer (familles, amis, proches…) Les besoins primaires sont les besoins vitaux, qui engage la vie de la personne et les besoins secondaires vont pas engager la vie de la personne mais son bien-être et qualité de vie.

J’utilise la pyramide de hiérarchie des besoins de Maslow, car je suis tout à fait d’accord avec son principe.

Après avec l’observation, la communication oral et pas oral et de façon tactile j’arrive à repérer l’état de la personne.

Situation 1

 Me G .O.  est veuve et dans une situation assez précaire. Elle a 85 ans et elle vit seule. Elle a un enfant qui habite à 500 km de chez elle.

Elle a eu un glaucome, elle ne voit pas bien, et elle est diabétique. Tutelle.

Mon intervention : tous les jours du 12 au 18h sauf weekend

1. J’arrive chez elle le lundi à 12h comment d’habitude, et je vois que Me G. est assez pale et elle prend beaucoup plus de temps pour me répondre aux questions.
2. Je vérifie son réfrigérateur et je vois que le weekend elle n’a presque pas mangé.
3.  Je suis avec elle pour le repas mais elle ne veut pas manger car elle dit qu’elle a des nausées, donc en ce moment je lui ai dit d’appeler son médecin car elle n’est pas trop en forme.
4. On appelle son médecin mais il n’est pas disponible le lundi pour aller à domicile.
5. J’appelle le Samu que 30 min après arrivent et tout suite ils voient que Me G. est déshydrate et en hypoglycémie.
6. Elle est perfusée et   elle reprend les forces petit à petit.

Situation 2

La même dame que précédemment j’ai décrit, deux mois plus tard tombe en allant se coucher. Elle me raconte la situation comment anecdotique mais je vois qu’elle a de plus à plus du mal à marcher, elle a pas du tout d’aide pour se déplacer.

1. Je le propose de voir avec son médecin traitement, une aide pour se déplacer comment un déambulateur, car sinon un jour elle peut tomber et se faire vraiment du mal, en sachant qu’elle est seule.
2. Elle refuse par fierté, elle dit de ne pas avoir besoin. Ce qu’il est arrivé l’autre jour, c’était ponctuel, elle avait la tête en l’air et elle fera plus d’attention pour la suite.
3. Une semaine plus tard, elle retombe avec ma présence en allant aux toilettes, je suis obligé d’appeler les pompiers pour la relever car elle est assez lourde.
4. Heureusement, cette chute n’a pas de conséquences importantes, quelques hématomes et des courbatures les jours que suivent mais par contre ça la fait réveiller et vouloir appeler son médecin pour se faire prescrire un déambulateur.

Décrivez et expliquez une situation pour la quelle vous avez contribué au développement ou au maintien des capacités et de l’autonomie de la personne.

Décrivez de quelle manière vous avez procède :

• Pour aider la personne à gérer son quotidien
• Pour adapter votre communication
• Pour évaluer les facteurs de progression de la personne

Me H.L. est veuve. Elle a 86 ans avec 2 enfants assez proche. Situation économique sans problèmes. Elle a de l’arthrose, insuffisance cardiaque contrôlé.

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