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Self-made-man : mythe ou réalité ?

Discours : Self-made-man : mythe ou réalité ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2024  •  Discours  •  1 569 Mots (7 Pages)  •  51 Vues

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Self-made-man : mythe ou réalité ?

Grand oral : le « self-made-man » : mythe ou réalité ?

PRÉSENTATIONBonjour j’ai choisi de vous parler du « self-made-man », de ses composantes et de sa réalité.

INTRODUCTION → Partir de rien, construire sa fortune et sa réputation par la seule force de son travail et de sa détermination... Voilà l'une des légendes des États-Unis, celui du Rêve américain, et de sa figure idéalisée : le self-made man.  Donald Trump, Walt Disney, Harry Truman, Kris Jenner, toutes ces personnalités se proclament comme des « self-made-man/women ». Cet idéal s'est développé vers 1830 aux États-Unis, avec l'émergence de couches populaires qui n'avaient pas le pouvoir, et qui n'étaient pas représentées. Ce terme désigne un individu qui s’est élevé d’une condition humble pour atteindre une position éminente dans n’importe quel domaine, grâce à ses compétences plutôt que par héritage, liens familiaux ou tout autre privilège. Le self-made-man incarne un modèle de réussite sociale, un statut tout particulier et envié aux États-Unis.  Cette notion est intrinsèquement lié au concept du American Dream, idée par laquelle n’importe quelle personne vivant aux États-Unis, par l’acharnement, la persistance et le travail honnête, peut devenir prospère. C’est après ces réflexions sur le sujet que j’en suis venue à me demander si cette légende était rationnellement atteignable ou si elle n’était qu’un mythe. Cette question transversale traite dans ma spécialité SES des chapitres sur l’école et la mobilité sociale, et dans ma spécialité LLCE du thème de l’American Dream. Après avoir répondu à la problématique générale, il sera nécessaire de déterminer la valeur politique de se proclamer self-made-man, en finissant par soumettre certaines critiques. TB !!!

I – Est-ce possible au sens propre de se « faire tout seul » ?

De nombreuses personnes réussissent dans la vie sans études, avec leur simple confiance, leur talent, leur audace et leur facilité à se faire un réseau. Elles réussissent même parfois mieux que d’autres qui n’ont misé que sur les études. Nous pouvons exemplifierillustrer cela par une étude menée par Thomas Harrell, professeur de psychologie  à l’Université de Stanford. Il explique que parmi ses élèves, ceux qui sont le plus montés dans l’échelle sociale après avoir créé un business, indépendamment de leur origine sociale, sont ceux qui avaient la plus grande capacité à créer une conversation avec n’importe qui. D’ailleurs, Benjamin Franklin, figure emblématique de « self-made-man » et de réussite sociale aux États-Unis, était tout à fait précurseur des groupes de pensée et d’entraide professionnelle. Aussi, Ralph Lauren pourrait représenter une réalité de self-made-man. Né de parents juifs dans le Bronx, son père est peintre en bâtiment. Après avoir effectué de nombreux petits boulots, il décide de créer par la suite sa propre collection de cravates « Polo ». Élargissant petit à petit sa gamme aux chemises, il connaîtra dès 1967 le succès, incarné par un emblème fort, le joueur de polo.  Même si de nombreuses réussites entretiennent le mythe du self-made-man, il est nécessaire de nuancer cela.

Au sens propre du terme, se faire seul paraît impossible. En effet, pour réussir, il faut non seulement acquérir certains savoirs, que l’on ne peut s’inculquer seul, mais tout simplement être civiliséattention, le mot « civilisé » a un peu une connatation moralisatrice… est-ce que tu veux dire « socialisé » ?  et connaître les codes de la société. On se souvient par exemple des histoires d’enfants sauvages retrouvés en Russie, n’ayant eu aucun repères et s’étant crée leur propre langage. On peut dire de ces enfants qu’ils se sont fait seuls, mais eux malheureusement ne pourront réussir dans notre société, étant donné qu’ils n’en connaissent aucun code. Une socialisation adaptée à notre société est donc nécessaire pour réussir, et nous ne pouvons l’obtenir seul ; on nous l’inculque.  A la naissance d’un individu, sa future place dans la société est risque d’être (pour atténuer la violence de cette phrase !) plus ou moins déjà attribuée en fonction de la place dans la société qu’a la famille de l’enfant. Malgré plusieurs facteurs extérieurs, l’enfant part avec plus ou moins de bagages pour réussir, et son destin social et professionnel est déjà grossièrement dessiné, même s’il y a bien sûr des exceptions. L’école joue également un rôle fondamental dans la réussite d’un individu, même s’il est possible de réussir sans faire de longues études. Bill Gates a par exemple arrêté ses études et est devenu milliardaire, néanmoins il n’a pas quitté une quelconque université, mais celle  de Harvard. L’acquisition de connaissances au moins au niveau primaire est indispensable, et d’ailleurs toutes les personnalités citées auparavant ont été à l’école ; ils n’ont pas acquit ces savoirs seuls. D’autant plus que cette institution vient compléter la socialisation des individus, leur développe une personnalité et leur permet une insertion à la vie active + permet de se créer  un réseau social. Comme dit précédemment, la catégorie socio-professionnelle des parents jouent un rôle important dans la détermination du destin d’un individu, même si la mobilité et le principe d’ascension sociale se répand de plus en plus.

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