La foule et l'imitation, les apports de Gustave le Bon et Gabriel Tarde

Théodecte

Intro : Le portrait de Théodecte est le 12ème fragment du livre V intitulé « De la société et de la conversation ». Dans ce livre, LB traite des relations humaines et du comportement des hommes en société. Il dessine ici la figure de l’honnête homme de laquelle Théodecte est très éloigné

Lecture du passage

3 mouvements :

1. Du début à l’assemblée : nous avons l’arrivée remarquée du personnage qui monopolise tte l’attention,

Théo = dieu et decte de dektikos = qui mord donc qui mord dieu, lui fait offense

il entend de l’antichambre, insiste sur sa voix, gradation rit crie éclate

hyperbole tonnerre qui renforce la non gene du perso

2. A partir de « A-t-on servi » jusqu’à « son caractère »nous avons le repas au cours duquel TH monopolise tte l’attention.

Polyptote = repetition premier premiere insiste sur la non gene du perso qui passe devant tout le monde

 se met au milieu des femmes qui est la place du roi ou maître de maison, ici euthydeme

énumération verbe action qui renforce qu’il monopolise toute l’attention il mange boit rit conte plaisante

3. Pour finir de « Si l’on joue » jusqu’à la fin, nous avons le comportement insupportable de Théodecte après le repas et la fuite du moraliste

il veut railler celui qui perd et l’offense, action délibérée, il veutt railler conjonction de coordination apres la virgule met en relief la consequence : l’offense

enfin retour premiere personne : JE pour conclure sur la saturation donnée par le perso théo, l’adjectif incapable met en relief le polyptote souffrir souffrent.

LB critique la societe à travers theo

Problématique : 

En quoi ce portrait permet-il à LB de critiquer la société de son temps ?

Conclusion : Ce fragment présente un portrait de l’homme du XVIIe siècle dans une société d’apparences, de convenances . Au nom de l’idéal de l’honnête homme, l’individu est conduit à souffrir ce qui piétine cet idéal. Prisonnière de ses contradictions, la société de LB ne peut que causer la souffrance de l’homme condamné à se replier sur lui-même. On pourra rapprocher ce passage de la fable « Les animaux malades de la peste » de La Fontaine dans laquelle le lion professe un comportement qu’il se garde bien de suivre. 

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