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Contraintes de déformation élastique du magnésium

Étude de cas : Contraintes de déformation élastique du magnésium. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2020  •  Étude de cas  •  294 Mots (2 Pages)  •  371 Vues

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L’emboutissage est actuellement le procédé de formage de tôle le plus couramment utilisé dans l’industrie. Compte tenu du coût important des équipements (matrice et presse d’emboutissage), ce procédé est réservé à la fabrication de grande série (automobile par exemple). Pour des petites séries de pièces le martelage manuel est couramment utilisé mais possède de nombreux inconvénients. D’une part, le temps de production est important, et d’autre part, la qualité de la pièce finale (précision et aspect) est dépendante du savoir-faire de l’opérateur. Le formage incrémental constitue un intermédiaire entre l’emboutissage et le martelage manuel. Il a l’avantage d’être automatisé et représente un excellent compromis coût/temps de production/qualité de la pièce finale.

Le principe du formage incrémental est de venir déformer localement et successivement une tôle grâce à un poinçon jusqu’à l’obtention de la forme désirée (Figure 1). Ce procédé permet ainsi de former des tôles de géométries complexes avec un outillage extrêmement simple et donc peu coûteux. Le temps de production, bien qu’inférieur au martelage manuel reste un frein économique pour les pièces de grandes séries. En revanche, il est très intéressant pour les pièces de petites et moyennes séries. L’état de l’art montre la rentabilité du formage incrémental pour des grandes pièces (capot de voiture) allant jusqu’à 700 unités et jusqu’à 250 unités de pièces pour des pièces de plus faibles dimensions.

L’intégration du volet environnemental dans les choix liés à la fabrication est primordiale. S’il est intéressant de considérer cet aspect comme facteur de compétitivité pour les entreprises manufacturières, il est nécessaire de l’intégrer dans une démarche globale, prenant en compte tous les impacts environnementaux et pas uniquement la consommation électrique. De plus, il convient de définir des modèles fins d’évaluations quantitatives des impacts qui puissent être intégrés dans l’approche cycle de vie complète.

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