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Savons-nous toujours ce que nous désirons

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Par   •  19 Mars 2019  •  Cours  •  844 Mots (4 Pages)  •  547 Vues

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Savons-nous toujours ce que nous désirons ?

« Bien est donc vrai qu’aux hommes misérables,

Aveugles, imprudents, inquiets, variables,

Pas n’appartient de faire des souhaits,

Et que peu d’entre eux sont capables

De bien user des dons que le Ciel leur a faits. »

Les trois souhaits

de C. Perrault

Analyse du sujet

Toujours : encore – en tout temps

Savons-nous : ce dont nous avons la conscience - Cum-scire (étym lat) :  être accompagné de savoir

Ce que nous désirons : ce qui est souhaité sans limite de l’examen du possible par la raison – Ce à quoi nous aspirons, ou par quoi nous sommes fascinés envers et contre notre volonté. Ce que nous désirons passionnément n’est pas ce que nous voulons raisonnablement

Présupposés et reformulation du problème

- Nous savons le plus souvent ce que nous désirons, quand la nature ou la raison suffisent à régler nos désirs sur des objets clairement définis comme des besoins à satisfaire,

Cependant,

- Nous croyons parfois ne plus savoir ce que nous désirons. L’état passionnel, par exemple, peut rendre obscur à la conscience l’objet de nos désirs profonds.

Ainsi,

Ne pouvons-nous pas perdre la conscience de l’objet de nos désirs ? Qu’en est-il alors de cet état d d‘ignorance ? Ne doit-on pas le soigner en cherchant à redécouvrir le sens véritable de notre désir ?

Plan

I La conscience naturelle et raisonnable de l’objet de nos désirs

L’identification des besoins - La nature comme critère de ce qu’il y a à désirer – L’exercice de la raison

II Les moments de désarroi affectif qui révèle l’ignorance de nos désirs profonds

L’ennui – La procrastination – L’acrasie – La mélancolie Ex : le personnage mélancolique de Marianne dans Pierrot le fou (J.L. Godard) 

III Des remèdes à la mélancolie ?

 - « Une discipline extérieure est la seule voie au bonheur pour ces infortunés dont l’intérêt excessif en eux-mêmes est trop profond pour être guéri d’une autre manière » Texte de Russell –

 - La mélancolie comme bonheur d’être triste : « Le bonheur seul est salutaire pour le corps mais c’est le chagrin qui développe les forces de l’esprit. » (Proust) -

Marianne dans Pierrot le fou (version longue) 

Voir aussi le corrigé du sujet : Peut-on penser au bonheur sans mélancolie ? Sur La morale du bac 

« Le but que je me propose est de suggérer un remède à la détresse ordinaire de tous les jours dont souffrent la plupart des habitants des pays civilisés et qui est d’autant plus pénible à endurer que, n’ayant pas de cause extérieure apparente, elle semble inévitable. (…)

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