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Rappels sur l'évolution des hydrosystèmes

Analyse sectorielle : Rappels sur l'évolution des hydrosystèmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 254 Mots (6 Pages)  •  575 Vues

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I. Rappels sur l'évolution des hydrosystèmes

⇒ L'évolution du lit fluvial

=> les différentes formes en plan du lit fluvial

- 2 styles majeurs : méandrage et tressage

- des styles secondaires : style « rectiligne », style « anastomosé », style « vagabond », style « anabranché »

⇒ le style à méandres : souvent en aval des bassins versants au relief peu contrasté. On peut distinguer différentes catégories en fonction des contraintes du terrain : méandres libres (évolution des tracés très rapide, surtout si c'est un substrat sableux) ou des méandres encaissées ou contraintes qui sont contrôlées par la structure géologique.

Un des facteurs principaux de l'évolution des méandres : la géologie.

On utilise des paramètres morphométriques pour caractériser un méandre. On calcule la longueur d'onde (distance séparant 2 sommets de méandres = apex qui sont situés dans le même sens), l'amplitude (la distance qui sépare 2 sommets de méandres opposées) ; la longueur du thalweg, la largeur du chenal, l'indice de sinuosité (on divise la longueur du thalweg / la longueur d'onde) et le rayon de courbure moyen.

Dans les rivières à méandres, l'érosion se fait à la rive concave // rive convexe => dépôts de sédiments. On trouve des lobes de convexité/dépôts de bar.

L'érosion latérale se développe lorsque l'érosion verticale est faible.

La tendance des rivières à méandres c'est le recoupement des méandres : le cours d'eau peut abandonner certains « bras » ou méandres. Ce recoupement est différents selon les méandres : il se fait par tangence lorsqu'ils y a beaucoup de méandres perpendiculaires (très forte amplitude) : le fleuve prend le chemin le plus court en quelque sorte, il y a donc des « bras morts » = « oxbow lake ». Le recoupement par translation (pour rivières moins sinueuses) : les méandres se déplacent par translation de l'amont vers l'aval : dynamique de recoupement par déversement : un méandre avance plus vite qu'un autre, il peut fusionner avec cet autre méandre.

⇒ Le style à tresse : il se caractérise par des chenaux larges, peu profonds, très mobiles et peu sinueux. Ils entourent des bancs sédimentaires (sables/galets/graviers) très mobiles par déplacement vers l'amont / peuvent être stabilisés si ces bancs sont végétalisés.

Indice de tressage (fortement dépendant de la période de l'année : pleine eaux/basses eaux)

Forte érosion latérale au niveau des bancs sédimentaires, entre la bande active et la plaine alluviale ⇒ on parle d'érosion en « chevron ». Il peut y avoir un fossilisation des formes d'érosion qui sont tout autant susceptibles d'être « réactivées » par les chenaux actifs.

érosion verticale avec un déplacement de la charge de fond qui peut être important sur une forte épaisseur. Les digues peuvent être déséquilibrés car il n'y a plus de sédiments en dessous.

On peut retrouver les traces de l'évolution des rivières à tresses : traces d'érosion basale, stratification en auge (qui se croisent ⇒ correspond au fond d'un ancien chenal) et des stratifications inclinées (= anciens bancs sédimentaires).

⇒ Le style « vagabond » : forme de transition (dans l'espace et le temps) entre le méandrage (actuel) et le tressage (ancien). On retrouve cette forme de transition spatiale / temporelle ;

⇒ Le style anastomose : forme tressée avec des chenaux stabilisés qui entourent des îles (végétalisées) et non plus des bancs sédimentaires. On en retrouve dans les zones deltaïques, sous toutes latitudes et surtout dans les zones tempérées et zones tropicales humides.

⇒ Le style « anabranches» : cours d'eau avec des diffluences : chenaux secondaires qui se développent loin du chenal principal (parfois plusieurs centaines de KM de distance) : ces chenaux finissent par se rejoindre.

⇒ L'avulsion : processus qui correspond au changement souvent brutal du tracé d'un cours d'eau sur un linéaire important (plusieurs dizaine de KM),différent d'un recoupement de méandres (plus localisé). Déversement de l'amont vers l'aval : le cours d'eau change de direction. Processus courant dans les deltas ; il se produit généralement à l'occasion d'une crue (provoque l'érosion brutale d'une berge) ou en raison du remplissage sédimentaire d'un chenal.

-En amont : on trouve des torrents et cônes de déjection

-dans les vallées intra-montagnardes : développement des rivières à blocs de montagne (transport est court donc charge grossière anguleuse)

-en

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