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Japonais et digestion pratique du sushi

Compte rendu : Japonais et digestion pratique du sushi. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2020  •  Compte rendu  •  570 Mots (3 Pages)  •  825 Vues

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GONZALEZ Angel TG11 OIB

TD:La diversification chez les sushis

Notre objectif est d’expliquer la capacité des japonais à digérer les sushis plus facilement ,contrairement aux occidentaux.Nous allons nous interroger sur les particularités physico-chimiques de l’algue Porphyra,quelle molécule la constitue?Comment peut-on dégrader cette molécule?Par quel mécanisme les japonais ont-ils acquis cette capacité ?

Les japonais consomment des quantités importantes des algues Porphyra,ingrédient du sushi,ces algues contiennent des glucides complexes dans leur paroi,des porphyranes.On apprend dans le document 1 que les enzymes dégradant ces algues ,les porphyranases,(contribuant à la digestion à l’échelle humaine)sont absentes dans notre organisme;cependant celles-ci sont présentes chez la bactérie Zobellia galactanivorans ,des micro-organismes marins.Par déduction,nous pouvons supposer que si les japonais digèrent mieux les algues Porphyra,c’est grâce au fait qu’ils possèdent les bactéries marines mentionnées dans leur appareil digestif,produisant la porphyranase,capable de désamorcer les glucides complexes ,ici,les porphyranes.

Nonobstant,nous savons qu’aucune présence de Zobellia galactanivorans n’a été établie dans les cellules humaines.Ceci invalide l’hypothèse d’un transfert vertical.Ainsi,sur l’image au microscope nous observons qu’une de ces bactéries est (ou vie)au contact avec le paroi de l’algue,on pourrait conjecturer que, à travers la consommation de ces algues Porphyra,les japonais ont introduit des bactéries de types Zobellia galactanivorans dans leur organisme.Ces bactéries étant fragilisées face aux conditions intestinales,telles que le pH variant,ou les températures,et même la présence d’autres bactéries , dégageront des fragments d’ADN( mort bactérienne),incluant le gène codant pour la porphyranase. Cela expliquerait pourquoi ces bactéries ne sont pas retrouvées dans les cellules humaines,elles viendraient de l’extérieur mais n’y survivraient point dans l’intestin.

Tout de même,nous constatons dans le doc 2 ,lequel présente une comparaison des séquences génétiques entre des individus japonais et des occidentaux(sur l’étude de la porphynarase de Zobellia galactanivorans)que les japonais possèdent 3 séquences similaires à celle de la porphyranase  dans leur flore intestinale,avec un pourcentage d’identité de séquence  90 %.D’une autre part, les occidentaux n’en possèdent aucune ressemblance dans l’absolu avec les séquences de la Zobellia.Nous nous permettons d’émettre une hypothèse,ces énormes ressemblances  ne sont pas du pur hasard,elles seraient les conséquences de protéines homologues étant codées par des gènes proches à ceux que possède la Zobellia galactanivorans.Des nombreux japonais possèdent donc ,dans leur flore intestinale,des bactéries contenant des séquences très similaires au gène de la porphyranase de Zobellia galactanivorans.Or cette bactérie ne figure pas dans la flore intestinale des japonais et ces gènes ne se retrouvent jamais dans d’autre population.Cela suggère donc un transfert d’ADN de la bactérie Zobellia galactanivorans vers les bactéries du tube digestif de certains japonais.

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