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Synthèse Sur La sérendipité Et Son rôle Dans La découverte

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Par   •  28 Mars 2015  •  1 045 Mots (5 Pages)  •  1 541 Vues

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La sérendipité est un terme apparu au XVIIIème siècle dans une lettre écrite par Horace Walpole à Horace Mann, où celui-ci décrit la résolution d’une énigme par hasard, sans en chercher directement la solution. Walpole dit avoir utilisé ce mot après avoir lu un compte d’origine persane, Voyages et aventures des trois princes de Serendip, qu’il avait alors lu à ses enfants. Le récit raconte l’histoire de trois frères qui utilisent des indices pour décrire un animal qu’ils n’avaient pas vu. Il définit alors le mot sérendipité par « des découvertes inattendues, faites par accidents et sagacité ».

Le corpus se compose de 4 documents, le premier est un écrit d’Alex F. Osborn, L’imagination constructive, ouvrage ayant introduit le terme de sérendipité en France à la suite de sa traduction. Le deuxième texte est un passage d’un article scientifique intitulé Le chercheur, le crack et le cancre, écrit par Jean-March Lévy-Leblond et présentant son point du vue sur le métier de chercheur en particulier sur ses propres débuts dans le domaine de la recherche. Le troisième document provient du journal le Figaro, Jean-Luc Nothias écrit l’article Quel vœu formuler à un chercheur le 2 Janvier 2008 afin de présenter l’importance de la sérendipité dans la recherche et la complexité que représente une recherche nouvelle. Pour terminer, le dernier document est une photographie réalisée par Andrey Kiselev en 2008 représentant un chercheur totalement équipé, observant un erlenmeyer.

Après l’analyse du corpus, une problématique commune peut être soulevée : Dans quelle mesure la chance intervient-elle dans les découvertes scientifiques ?

Pour répondre à cette question, nous commencerons par observer le point de vue du chercheur puis, par l’analyse du fait que la chance intervient forcément dans le domaine de la recherche mais qu’elle ne peut se limiter à cela.

En partant du point de vue d’un chercheur, la recherche est une désillusion par rapport à la formation qu’il a suivi, en effet, celui-ci à jusqu’ici été guidé par ses professeurs sur des sujets où la solution avait déjà été trouvée. Or, comme nous l’explique le document 2, le jeune chercheur subit une sorte de choc quand il doit faire face à l’inconnu et au fait de savoir qu’il ne trouvera peut être pas de solution à son problème et encore, s’il le connaît. C’est un état que qualifie J.M Lévy-Leblond : «d’humiliante précarité mentale » lui-même très reconnu dans son domaine, lorsqu’il doit se pencher sur un nouveau sujet d’étude. La seconde difficulté du métier est justement le fait de ne pas savoir exactement ce que l’on cherche, alors que l’on attend une réponse au problème posé, problème auquel personne n’avait réfléchi jusqu’alors. Cette difficulté est encore augmentée car le chercheur n’est alors pas sûr qu’une solution existe.

J.M. Lévy-Leblond constate alors qu’il est impératif pour le chercheur de savoir gérer cette situation qu’il décrit comme un : « passage à vide » car cela fait parti de « l’initiation professionnelle ». Il constate aussi que la recherche est à l’opposée d’un « travail méthodique, une conquête systématique et contrôlée de l’inconnu » car le chercheur doit progresser par tâtonnement et théories et expériences qui sont erronées jusqu’à la trouvaille.

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