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Jeu vidéo, mal

Discours : Jeu vidéo, mal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2015  •  Discours  •  729 Mots (3 Pages)  •  658 Vues

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Alors que les marionnettistes de l'UMP offrent un spectacle lamentable, notre gouvernement ne sait même plus comment il s'appelle. Entre les reculades de ses annonces - la dernière, le mariage pour tous - et les dérobades au sein de sa majorité, il en néglige l'essentiel : la nouvelle génération. Notre espoir. On lui a, vite fait, bien fait, passé une couche de maquillage pour dissimuler sa mauvaise mine - réforme supposée de l'éducation, emplois d'avenir (sans avenir) et puis basta. On la laisse s'amuser dans son coin, ou désespérer, au choix... avec les jeux vidéo dont la croissance est exponentielle.

Ce n'est pas un souci au ministère de la Culture. On ne perd pas son temps avec des distractions qui ne contribuent pas à la promotion des arts. Call of Duty, Dishonored, Assassins Creed, Grand Theft Auto, Manhunt ? C'est qui, c'est quoi ? À défaut, la ministre Aurélie Filippetti pourrait prendre connaissance des jugements en cour d'assises pour les joueurs qui sont passés à l'acte. Le processus est simple : une dépendance grandissante à la violence. À côté de ces jeux, le cannabis, c'est "la santé par les plantes", comme le disent certains habitués. Le premier Permis de tuer a été attribué au seul James Bond, en 1989. Deux ans plus tôt, le même 007 s'illustrait dans Tuer n'est pas jouer. Maintenant, c'est l'inverse : jouer, c'est tuer, plus besoin d'être James Bond.

Jeux dangereux !

Voyez Andy qui, à 16 ans, abat à coups de fusil ses parents et ses deux petits frères en Corse. Andy, que ses parents appelaient "l'enfant du miracle" parce qu'ils avaient mis 10 ans à l'avoir. Devant ses juges, il ne donne pas d'explication. Il raconte qu'il a entendu une voix à laquelle il n'a pas pu résister. Andy, grand amateur de jeux vidéo. Rapport d'un psychiatre à la cour : les jeux vidéo habituent à l'excès. Ils font croire que la mort est une solution et qu'on peut recommencer indéfiniment puisqu'on a plusieurs vies. On a beau colorer le sang en vert, il y a une répétition de la destruction délibérée qui maintient le joueur dans une fascination parfois sans borne.

Quant à Breivik, l'assassin de 72 jeunes en Norvège, il s'est déclaré "fan absolu" de Call of Duty et reconnaît avoir passé des semaines à "se former" sur la manière de tuer. Mohamed Merah aussi y consacrait un temps considérable. Et il en a, des adeptes. Il suffit de se rendre sur jeuxvideo.com et de découvrir les commentaires quasi pros des amateurs. "Il était plongé dans le noir dans une salle de bains ultrafroide. Il entend les 12 flics s'avancer..., il se lève en mode Fus Ro Dah, tire, met un high kick sur un bouclier. Il aurait pu tenter le 1080..." Même les services secrets ignorent peut-être ce langage codé. Parallèlement, un dénommé Vinogradov, en Russie, publie un manifeste sur Internet dans lequel il s'en prend à l'humanité tout entière et dit sa volonté de la détruire. Et puis il tue cinq de ses collègues de travail. Il jouait à Warcraft, dans lequel les héros sont uniquement des tueurs.

Un business hors norme

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