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Les animaux malades de la peste, Jean de la Fontaine

Commentaire d'arrêt : Les animaux malades de la peste, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2019  •  Commentaire d'arrêt  •  1 030 Mots (5 Pages)  •  718 Vues

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Commentaire

Introduction :

"Les Animaux Malades de la peste" est tiré du 7ème recueil "Fables Choisies" de Jean de la Fontaine, écrit en 1678, pendant la période du classisicisme.

Ce texte fait partie du genre de l'apologue, le thème de cette fable est donc l'hypocrisie, l'inégalité entre les classes sociales et le despotisme au XVII siècle.

Problématique :

Comment l'imagination se met-t-elle au serivce de la pensée ?

Annonce du plan :

Pour commencer, nous allons montrer comment l'imagination du fabuliste sollicite celle du lecteur en rendant son récit ludique et didactique

I - Un monde imaginaire

        A - Personnification

Les animaux personnifiés démontrent qu'une hiérarchie est présente dans le monde animal : le roi est représenté par le lion, le tigre, le loup, le renard et l'ours représentent la cour et l'âne, quant à lui, représente le peuple. Par ailleurs, l'âne est herbivore, alors que tous les autres sont carnivores, ce qui démontre la faiblesse de l'âne et donc du petit peuple au XVIIe siècle.

De plus, la peste est, elle aussi personnifiée et ce, dés le début : "capable d'enrichir en un jour l'Achéron" (v.5) ; "Faisait aux animaux la guerre" (v.6). Elle est aussi représentée comme une personnification du mal : "Un mal qui répand la terreur" (v.1).

Dans cette fable, Jean de la Fontaine décrit un monde apocalyptique, cauchemardesque dans les vers 10 à 14 et fait des références légendaires et mythologiques avec "[...] l'Achéron" (v.5), qui est le fleuve de l'enfer chez les Grecs.

        B - Satire de la société

                1 - L'Hypocrisie du roi

Le roi ouvre son discourd par une apostrophe amicale, "Mes chers amis", qui souligne la sollenité du conseil. Malgré cela, le terme "ami" est déjà hypocrite. En effet, aucun animal ne peut éprouver de relation "amicale" avec le roi des animaux. De plus, le lion énonce la raison de l'instauration du conei sur le ton de l'impératif : "Que le plus coupable de nous [se sacrifie]"

Il ordonne donc la désignation d'un bouc-émissaire alors que lui-même n'est pas certain du résultat : "Peut-être il obtiendra la guérison commune".

Le lion comence donc son auto-critique. Il semble faire preuve de courage et d'honnêteté en se confessant "sans indulgence" (v.23)

Il révèle avoir dévoré "forces moutons", ce qui montre que de multiples récidives ont eues lieu. Le lion rappelle sa responsabilité pleine et entière puisqu'il n'a nullement agi par légitime défense : "Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense".

Il avoue même avoir mangé plusieurs bergers. Le rejet du terme "berger" au vers 29 (vers de 3 syllabes) provoque la surprise         et accentue la gravité des faits avoués.        

2 - Une issue innatendue

Le lion vient d'avouer un comportement fautif et semble prêt à se sacrifier pour le bien de son peuple. Pourtant, la conclusion de son autocritique va à contre-courant del'issue attendue :

" Je me dévouerai donc, s'il le faut; mais je pense / qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : / car on doit souhaiter, selon toute justice, / Que le plus coupable périsse. "

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