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Commentaire Sur la fable Les Animaux Malade De La Peste de Jean de la Fontaine

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Par   •  12 Mai 2013  •  1 518 Mots (7 Pages)  •  1 171 Vues

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Commentaire Les animaux malades de la peste

La Fontaine commence à publier ses fables en 1668. Ces fables visent à donner sous une forme légère et ludique un enseignement moral. Pour cela, il va partir d'une histoire grâce à laquelle il va illustrer une morale. Nous allons étudier une fable appelée « Les animaux malades de la peste » écrit en 1678. Ici, le récit présente des animaux qui tiennent conseil et qui cherchent à déterminer lequel d'entre eux est le plus coupable, mourir pour sauver le reste de la population de la peste. Cette fable apparaît donc comme l'occasion pour la Fontaine de mener une réflexion sur la justice. Nous verrons en quoi « Les animaux malades de la peste » est un apologue. Dans la première partie nous nous intéresserons à l'importance des personnages, puis nous étudierons la progression de l'action avant de nous intéresser à la visée morale du récit.

Tout d'abord, la fontaine délègue la parole à des animaux comme dans de nombreuses fables. Cependant si on observe les trois personnages (le lion, le renard et l'âne), on peut reconnaître le monde de la cour.

Pour commencer, le lion semble être le roi car comme nous l'indique le texte au vers 15, le lion est au centre et il « tint conseil ». En plus, si l'on observe la répartition de la parole, on voit que le lion domine et qu'il est le premier à prendre la parole au vers 15. D'ailleurs, on voit qu'il sait ce qu'il fait en ménageant son auditoire en s'adressant à eux avec des termes plutôt flatteurs « mes chers amis » (V.15). Il vas aussi parler à la première personne du pluriel pour se mettre au même niveau que le peuple : « ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence » Et va organiser son discours avec de nombreux connecteurs logiques « donc » « mais » « car » et des modélisateurs qui marquent le doute comme « peut être », « je crois », « je pense » qu'il utilise seulement pour se donner une meilleure image.

Ensuite, nous pouvons comparer le renard au courtisan puisqu'il apparaît comme un personnage rusé. En effet, le renard cherche à obtenir les bonnes grâces de lion, tel un courtisan et son roi. Pour cela, il va commencer par le flatter hypocritement « Sire vous êtes un trop bon roi » avec « trop de délicatesse » l'adverbe trop répété deux fois ne fait que confirmer ce que nous avons dit plus haut. Pour être sûr d'avoir ses bonnes grâces, il va en plus de le flatter prendre son parti en lui disant qu'il n'a rien fait de mauvais : « Es ce un péché ? Non, non », de toute façon, il ne s'agissait que de « canaille, sotte espèce » à qui il a fait un honneur en les mangeant : « vous leur fîtes seigneur, en les croquant, beaucoup d'honneur ». Le renard va aussi trouver un argument philosophique pour nourrir son discours en parlant d'esclavage. En effet, en tuant le berger, il n'y a nul mal puisque qu'il fait parti de ceux qui cherchent à dominer les animaux « étant de ces gens là qui sur le animaux se font un chimérique empire ». Ainsi, le renard à pu non seulement obtenir la grâce du lion mais en plus évité de parler de ses péchés.

Quant au dernier personnage, l'âne, il représente le peuple. Il ne fait qu’obéir naïvement au roi et se présente lui même coupable alors que son seul crime est d'avoir mangé de l'herbe dans le pré. Non seulement il avoue « je n'en avais nul droit » mais en plus il ne voit pas que ce n'est rien à coté des moutons et du berger. C'est cette naïveté qui va le conduire à sa perte.

Ces personnages ont été choisi subtilement par l'auteur car ils symbolisent la même chose qu'habituellement, en effet le lion représente la puissance, le renard la ruse, et l'âne la naïveté. Ainsi la Fontaine peut se moquer avec habileté des défauts de ses contemporains.

Dans un second temps, intéressons nous à la progression du poème. Que nous pouvons découper en trois sous-parties : la conséquence de la peste, la stratégie argumentative du roi et la condamnation de l'âne. Tout d'abord la fontaine crée dès le début une atmosphère angoissante par la description faite au fléau qui ravage les personnages du vers 1 à 14. En effet, dès le premier vers il présente un caractère tragique : « un mal qui répand la terreur », cela est encore plus

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