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« Les Animaux Malades de la Peste » Jean de la Fontaine

Fiche de lecture : « Les Animaux Malades de la Peste » Jean de la Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2014  •  Fiche de lecture  •  687 Mots (3 Pages)  •  1 136 Vues

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fuient cette vie qui n’est plus qu’une survie est représentée par l’emploi des octosyllabes qui traduisent« Les Animaux Malades de la Peste »

Jean de la Fontaine

INTRODUCTION

C’est sur la fable « Les Animaux Malades de la Peste » que s’ouvre le livre VII des Fables de La Fontaine. Cet auteur du XVIIe siècle classique, souligne dans un registre satirique l’injustice de la Cour, en montrant comment le conseil réuni par le lion pour châtier « le plus coupable » fini par sacrifier en réalité le moins coupable de tous. Après un tableau sombre des ravages de la Peste du vers 1 à 14, La Fontaine donne la parole au lion qui propose pour apaiser la colère du ciel que chacun confesse ses fautes (vers 15 à 24) ; il donne lui-même l’exemple du vers 25 à 33, le renard du vers 34 à 44, excuse alors les fautes du prince et il en va de même pour « les autres puissances » comme le tigre et l’ours ver 44 à 46. Vent alors la confession de l’âne qui avoue un péché mineur vers 49 à 54, ce qui suscite l indignation générale et débouche sur sa condamnation unanime (vers 55 à 62). La morale qui succède au récit dans les deux derniers vers, explique que la force est toujours innocente et la faiblesse toujours coupable. Nous verrons comment La Fontaine use des ressources du tragique pour faire une satire de la cour fondée sur l’ironie.

1. Le tragique

A. Introduction

C’est dans un contexte tragique que La Fontaine situe son récit, en exposant d’abord «l es ravages d’un fléau » interprété comme « un châtiment divin », puis en montrant comment le choix d’un bouc-émissaire sacrifier pour blanchir les autres.

B. Première partie

La situation initiale de la fable décrivant les ravages de la Peste est en effet tragique. Le champ lexical de la mort est omniprésent : « l’Achéron » désigne ainsi par métonymie au vers 5, les Enfers mythologiques. Le verbe mourir est présent deux fois : « ils ne mouraient pas tous » au vers 7 et « une mourante vie »au vers 9. Le chiasme « ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » montre que le fléau n’épargne personne. L’hyperbole « enrichir en un jour l’Achéron » (c’est une pièce qu’on met dans la main d’un mort. Cette pièce nommée abole était remise a un charon ce qui l’enrichissait et permettait le passage d’un mort pour aller en enfer que d’hérer sur terre) insiste sur le nombre de ses victimes directes, il affecte aussi indirectement les survivants, en leur ôtant le gout de vivre : l’oxymore « une mourante vie » le montre bien, ainsi que l’emploi des négations au vers 10 à 14 (nul, ni) qui instaure une vie anormale dans laquelle les animaux se comportent à l’inverse de leur habitude : les loups et les renard ne chassent plus, les tourterelles associées à l’amour se fuient cette vie qui n’est plus qu’une survie est représentée par l’emploi des octosyllabes qui traduisent le rétrécissement de la vitalité, par opposition aux alexandrins des vers 4, 5, 7 et 9 qui marquent quant à eux l’étendu du fléau.

C. Seconde partie

La périphrase initiale

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