Fiche sur la fable Les animaux malades de la peste de Jean de la Fontaine

champ lexical de la mort omniprésent « l’Achéron » désigne par métonymie les enfers de la mythologie (v9) « mourante vie » Cet oxymore marque la difficulté de la vie. Par ailleurs, au vers 7 « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » Nous avons donc un chiasme verbe-tous-tous-verbe. « Enrichir en un jour » (v5) hyperbole + allusion à Charon personnification de la peste

divin :

- Fléau présenté de manière dramatique « drama »= action : c’est comme créé une action avec le suspense. « Un mal » par exemple ne sera nommé qu’au vers 5 « la peste » + allitération en « r » (v 1 à 4) rappelant le grondement ainsi que plusieurs hyperboles. Par ailleurs, nous remarquons une autre dénomination de la peste par périphrase : « châtiment divin ». Le lion l’expliquera vers 15 avec « péché » plus chrétien qu’antique ou encore « le céleste courroux » (vers 19).

- Le registre tragique : la fable s’ouvre avec un style noble tel que la référence à l’Achéron qui est une référence à la mythologie marque de la tragédie. De plus, le vers 7 est un alexandrin et un chiasme sonore (4 ; 2 ; 2 ; 4) c’est donc un ers parfait typique du classicisme. En outre, la solution proposée est tragique : le sacrifice. Le moment est tragique et repose sur la faute. Les vers (20 et 21) sont une référence à la pièce Œdipe Roi.

c) Le dénouement sacrificiel :

A la fin de la fable on a encore l’utilisation du registre tragique qui peut nous rappeler la notion de bouc émissaire (v57) « dévoré ce maudit animal » ou encore « abominable » (v60) = l’horreur que nous inspire un acte contre la religion. « expier » (v62) quand on punit qqn pour sa faute et qu’il est châtié alors il est pardonné. On est donc dans un schéma tragique de bouc émissaire qui va être châtié pour un retour à l’ordre.

L’âne est coupable d’une transgression car il a un aveu très maladroit. (v53) Il a enfreint une loi divine « tu ne voleras point » + il a été poussé par le diable + il a volé de l’herbe d’un moine qui est un religieux ce qui est donc encore plus grave.

Ainsi, la peste est un châtiment divin dans un contexte tragique. La mise à mort de l’âne est le sacrifice que fait la société pour un retour à l’ordre. La mort de l’âne est arrivée à al fin d’un dialogue : procès entre les carnaciers et le pauvre herbivore.

II) Une parodie de procès :

(v 32) « justice », terme de coupable (v18 et 33) et « jugement » (v64)

a) Des gradations décroissantes :

La structure de la fable est fondée sur une paro

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